bonjour Svp j'aurais besoin d'aide sur la question b)
Duc de Saint-Simon, Mémoires, XII, XVI, 1715.
Ses ministres, ses généraux, ses maîtresses, ses courtisans
s'aperçurent, bientôt après qu'il fut le maître, de son faible
plutôt que de son goût pour la gloire. Ils le louèrent à l'envi et
le gâtèrent. Les louanges, disons mieux, la flatterie lui plaisait
à tel point, que les plus grossières étaient bien reçues, les
plus basses encore mieux savourées. Ce n'était que par là
qu'on s'approchait de lui, et ceux qu'il aima n'en furent
redevables qu'à heureusement rencontrer, et à ne se jamais
lasser en ce genre. C'est ce qui donna tant d'autorité à ses
ministres, par les occasions continuelles qu'ils avaient de
l'encenser, surtout de lui attribuer toutes choses, et de les
avoir apprises de lui. La souplesse, la bassesse, l'air
admirant, dépendant, rampant, plus que tout l'air de néant
sinon par lui, étaient les uniques voies de lui plaire. Pour peu
qu'on s'en écartât, on n'y revenait plus.
Questions :
b) Par quels procédés, Saint-Simon suggère-t-il
l'omniprésence de la flatterie à la cour ?
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Réponse :
Hyperbole, exagération et énumération
Explications :
On voit énormément d'exagération ce qui nous mène à ces procédés.