1) Le texte est rédigé au présent de narration, pour que le lecteur se mette à la place de l'auteur et narrateur, et qu'il éprouve ici le même effet de surprise du fait de n'avoir absolument pas vu le temps passer : il trouve le livre, il fait jour, le lit - un peu, croit-il - et s'aperçoit soudain que la nuit est tombée, donc plusieurs heures se sont écoulées.
2) Le personnage s'est passionné pour l'histoire du roman au point d'en avoir "le coup brisé, la nuque qui [lui] fait mal" à cause de sa position de lecture, immobile pendant des heures, "penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien" = il s'est immergé totalement dans le récit, il est pris par le suspense ("dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson"), et "pris d'une émotion immense". Pourquoi ? Parce qu'il a été oublié et abandonné dans la salle d'études sans rien à manger, du coup la survie de Robinson l'émeut profondément et il s'imagine sur l'île du naufragé (lignes 21 à 24) - et envie Robinson, qui au moins avait des limons frais. Il se voit mourir de faim et envisage pour survivre de manger les rats de l'étude, ce qui le plonge encore plus dans l'histoire de la survie de Robinson.
Bonne soirée !
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badgirl12
Franchement Ollie et moi t'avons bien "avancée" dans ton travail...Tu peux peut-être essayer de trouver quel est l'autre temps!!!
1. Il est "dans le livre", il est absorbé par sa lecture, à moins que ce soit le livre qui ait emporté son esprit dans les aventures de Robinson. Cette expression s'oppose à la première partie du texte où, là; il se souvient de tout, dans le détail (la chute et la bosse du pion, la carte jaunie, les ronds blancs sur le tableau, une règle, un bout de ficelle etc). Ensuite la découverte du livre l'emporte dans un autre monde où il n'y a plus d'heure, plus rien.
2. Le livre lui ôte la notion du temps. Il a tellement lu que les lettres dansent devant ses yeux ("les lettres s'effacent, les lignes se mêlent...puis plus rien"). Comme il était penché pour lire et qu'il est resté longtemps dans la même position, il a "le cou brisé", la curiosité la poussait inconsciemment à lire pendant des heures. Puis l'imagination a pris le dessus, il se voit aux côtés de Robinson, vivant avec lui la même aventure : "je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île"..." je vois...la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé" puis c'est le rêve : "je rêve à l'éternelle solitude ".
La faim tout à coup le replonge dans la réalité bien que "les limons frais" reviennent à sa mémoire.
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Bonsoir,
1) Le texte est rédigé au présent de narration, pour que le lecteur se mette à la place de l'auteur et narrateur, et qu'il éprouve ici le même effet de surprise du fait de n'avoir absolument pas vu le temps passer : il trouve le livre, il fait jour, le lit - un peu, croit-il - et s'aperçoit soudain que la nuit est tombée, donc plusieurs heures se sont écoulées.
2) Le personnage s'est passionné pour l'histoire du roman au point d'en avoir "le coup brisé, la nuque qui [lui] fait mal" à cause de sa position de lecture, immobile pendant des heures, "penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien" = il s'est immergé totalement dans le récit, il est pris par le suspense ("dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson"), et "pris d'une émotion immense". Pourquoi ? Parce qu'il a été oublié et abandonné dans la salle d'études sans rien à manger, du coup la survie de Robinson l'émeut profondément et il s'imagine sur l'île du naufragé (lignes 21 à 24) - et envie Robinson, qui au moins avait des limons frais. Il se voit mourir de faim et envisage pour survivre de manger les rats de l'étude, ce qui le plonge encore plus dans l'histoire de la survie de Robinson.
Bonne soirée !
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bonjour
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1. Il est "dans le livre", il est absorbé par sa lecture, à moins que ce soit le livre qui ait emporté son esprit dans les aventures de Robinson. Cette expression s'oppose à la première partie du texte où, là; il se souvient de tout, dans le détail (la chute et la bosse du pion, la carte jaunie, les ronds blancs sur le tableau, une règle, un bout de ficelle etc). Ensuite la découverte du livre l'emporte dans un autre monde où il n'y a plus d'heure, plus rien.
2. Le livre lui ôte la notion du temps. Il a tellement lu que les lettres dansent devant ses yeux ("les lettres s'effacent, les lignes se mêlent...puis plus rien"). Comme il était penché pour lire et qu'il est resté longtemps dans la même position, il a "le cou brisé", la curiosité la poussait inconsciemment à lire pendant des heures. Puis l'imagination a pris le dessus, il se voit aux côtés de Robinson, vivant avec lui la même aventure : "je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île"..." je vois...la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé" puis c'est le rêve : "je rêve à l'éternelle solitude ".
La faim tout à coup le replonge dans la réalité bien que "les limons frais" reviennent à sa mémoire.