Bonjour vous pouvez m'aider a faire une histoire sur les camps de concentration mais il faut utiliser du pamphlet dans toute l'histoire
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Aelisse
C'était sous l’œil attentif des hommes en uniformes que nous travaillions pour survivre. Quiconque s'effondrait était aussitôt rappelé à l'ordre. La faiblesse nous tuait, ici. Tous les jours, c'était le même quotidien. Je m'y étais habitué, il m'avait fallu deux mois pour perdre espoir. C'est peu, n'est-ce pas? Le matin, nous étions réveillés brusquement par le gardes. Ceux qui se permettaient d'être paresseux se faisaient battre. J'avais appris à être vif, pour éviter les coups. Ceux qui étaient malades, ils notaient leurs noms sur un carnet qu'ils portaient sur eux en permanence, le soir même les malades disparaissaient. Mais moi, je savais ce qui se cachait derrière tout ça. Ils promettaient une douche froide aux prisonniers qui ne pouvaient se lever, les enfermaient dans une sorte de pièce, et quelques minutes plus tard, on les voyait sortir... des corps sans vie. Je l'ai appris à mon arrivée, quand j'essayais encore de m'échapper. Nous ne mangions pas à notre faim, même pas un fruit, rien. Pourquoi donner à manger à des esclaves? Des Juifs, qui allaient mourir bientôt, étaient juste des objets sur lesquels ils prenaient plaisir à les voir souffrir. Je m'étais vite amaigri. J'avais failli être malade, mais fort heureusement, je m'étais remis dans la nuit. Cependant, en cette matinée, ou cette nuit plutôt, je savais que c'était la fin pour moi. J'avais de la fièvre, le corps tout endolori, et je toussais sans cesse. Je ne pus pas me lever. J'avais tenu deux mois, deux mois! On allait vite m'oublier. Un des gardes est passé à côté de moi, m'a observé, puis noté mon nom sur un carnet. J'étais en sueurs sur mon "lit": nous couchions par terre quand plus de places. J'étais malade, le seul sachant qu'il allait mourir. Un homme en blouse blanche s'est penché sur moi, et m'a montré un papier blanc sur lequel était écrit en allemand: "Douche. Soigner." Je hochais la tête. Le soir, j'avais presque hâte d'en finir. Mon état ne s'était pas amélioré, au contraire. Nous approchions du bâtiment blanc, la plupart souriant comme s'ils avaient de la chance. je fis mine d'être heureux, pour ne pas qu'on me soupçonna. On entra, le noir était complet. Alors, dans ce brouhaha, je hurlais d'un coup: "Vive les Juifs!". Ce furent mes dernières paroles. Car deux minutes après, j'étais mort.
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Le matin, nous étions réveillés brusquement par le gardes. Ceux qui se permettaient d'être paresseux se faisaient battre. J'avais appris à être vif, pour éviter les coups. Ceux qui étaient malades, ils notaient leurs noms sur un carnet qu'ils portaient sur eux en permanence, le soir même les malades disparaissaient. Mais moi, je savais ce qui se cachait derrière tout ça. Ils promettaient une douche froide aux prisonniers qui ne pouvaient se lever, les enfermaient dans une sorte de pièce, et quelques minutes plus tard, on les voyait sortir... des corps sans vie. Je l'ai appris à mon arrivée, quand j'essayais encore de m'échapper. Nous ne mangions pas à notre faim, même pas un fruit, rien. Pourquoi donner à manger à des esclaves? Des Juifs, qui allaient mourir bientôt, étaient juste des objets sur lesquels ils prenaient plaisir à les voir souffrir. Je m'étais vite amaigri. J'avais failli être malade, mais fort heureusement, je m'étais remis dans la nuit. Cependant, en cette matinée, ou cette nuit plutôt, je savais que c'était la fin pour moi. J'avais de la fièvre, le corps tout endolori, et je toussais sans cesse. Je ne pus pas me lever. J'avais tenu deux mois, deux mois! On allait vite m'oublier. Un des gardes est passé à côté de moi, m'a observé, puis noté mon nom sur un carnet. J'étais en sueurs sur mon "lit": nous couchions par terre quand plus de places. J'étais malade, le seul sachant qu'il allait mourir. Un homme en blouse blanche s'est penché sur moi, et m'a montré un papier blanc sur lequel était écrit en allemand: "Douche. Soigner." Je hochais la tête. Le soir, j'avais presque hâte d'en finir. Mon état ne s'était pas amélioré, au contraire.
Nous approchions du bâtiment blanc, la plupart souriant comme s'ils avaient de la chance. je fis mine d'être heureux, pour ne pas qu'on me soupçonna. On entra, le noir était complet. Alors, dans ce brouhaha, je hurlais d'un coup: "Vive les Juifs!". Ce furent mes dernières paroles. Car deux minutes après, j'étais mort.