Les Médicis sont de véritables amoureux des arts. Ils ont à cœur de soutenir les artistes en leur donnant les moyens de réaliser de grandes œuvres. Ainsi, pour la Vieille Sacristie de San Lorenzo, Cosme de Médicis fait appel à Brunelleschi et Donatello. Pour le couvent San Marco, il fait appel à son grand ami l’architecte Michelozzo, ainsi qu’au célèbre peintre Fra Angelico qui en réalisera les splendides fresques. Plus tard, Laurent le Magnifique commandera la Nouvelle Sacristie à Michel Ange lors de son retour à Florence en 1512 - il s’y attellera dès 1520. Il commandera également les tombeaux de Pierre et Jean, réalisés en matériaux précieux, porphyre et bronze, signifiant par ailleurs la richesse des donataires comme de la donation. Inscrire les Médicis dans leur époque comme dans la postérité. Les œuvres réalisées vont être admirées par tous les contemporains européens, mais les Médicis comptent bien marquer les générations futures et ce sera le cas. Le financement de ces édifices va donc doublement servir leurs intérêts : d’une part ils consolident leurs liens avec l’Eglise, d’autre part ils cultivent leur notoriété et leur image.
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Bonjour,Les Médicis sont de véritables amoureux des arts. Ils ont à cœur de soutenir les artistes en leur donnant les moyens de réaliser de grandes œuvres. Ainsi, pour la Vieille Sacristie de San Lorenzo, Cosme de Médicis fait appel à Brunelleschi et Donatello. Pour le couvent San Marco, il fait appel à son grand ami l’architecte Michelozzo, ainsi qu’au célèbre peintre Fra Angelico qui en réalisera les splendides fresques. Plus tard, Laurent le Magnifique commandera la Nouvelle Sacristie à Michel Ange lors de son retour à Florence en 1512 - il s’y attellera dès 1520. Il commandera également les tombeaux de Pierre et Jean, réalisés en matériaux précieux, porphyre et bronze, signifiant par ailleurs la richesse des donataires comme de la donation.
Inscrire les Médicis dans leur époque comme dans la postérité.
Les œuvres réalisées vont être admirées par tous les contemporains européens, mais les Médicis comptent bien marquer les générations futures et ce sera le cas. Le financement de ces édifices va donc doublement servir leurs intérêts : d’une part ils consolident leurs liens avec l’Eglise, d’autre part ils cultivent leur notoriété et leur image.