Bonjour, Vous pouvez me faire une courte introduction sur la fable, « Le vieux chat et la jeune souris ». (Pas de internet, mais par rapport au texte) Merci d’avance
Sous le règne de Louis XIV, les écrivains dépendent du mécénat et du pouvoir royal, ils n'avaient pas de liberté pour critiquer directement les membres de la royauté ou du clergé. Jean de La Fontaine (1621 - 1695), avec les fables, réalise un équilibre entre les exigences classiques et la critique, qui est implicite dans ses fables grâce notamment au recours aux animaux.
Cette fable, la cinquième du livre XII, réalise une des variations possibles sur le thème du chat et de la souris. L'action est la même que celle du « Petit poisson et le pêcheur », un petit poisson supplie un pêcheur de l'épargner, mais la morale en est différente : le pêcheur qui n'épargne pas le poisson est approuvé par l'auteur, alors que le chat- même si la souris est critiquée- est condamné.
Le titre encore une fois introduit une tension et un déséquilibre, mais la vieillesse du chat, en opposition avec la jeunesse de la souris, est compensée par le rapport de force inégal dû à la nature, entre le prédateur et sa proie. Le lecteur peut donc s'attendre à ce que l'affrontement se termine par la mort du souriceau.
La parole -pourtant habile de la souris- se fait ici inutile face à un adversaire tout-puissant et sans pitié (rapprochement possible avec d'autres fables « Le Loup et l'Agneau », « La Cigale et la
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Sous le règne de Louis XIV, les écrivains dépendent du mécénat et du pouvoir royal, ils n'avaient pas de liberté pour critiquer directement les membres de la royauté ou du clergé. Jean de La Fontaine (1621 - 1695), avec les fables, réalise un équilibre entre les exigences classiques et la critique, qui est implicite dans ses fables grâce notamment au recours aux animaux.
Cette fable, la cinquième du livre XII, réalise une des variations possibles sur le thème du chat et de la souris. L'action est la même que celle du « Petit poisson et le pêcheur », un petit poisson supplie un pêcheur de l'épargner, mais la morale en est différente : le pêcheur qui n'épargne pas le poisson est approuvé par l'auteur, alors que le chat- même si la souris est critiquée- est condamné.
Le titre encore une fois introduit une tension et un déséquilibre, mais la vieillesse du chat, en opposition avec la jeunesse de la souris, est compensée par le rapport de force inégal dû à la nature, entre le prédateur et sa proie. Le lecteur peut donc s'attendre à ce que l'affrontement se termine par la mort du souriceau.
La parole -pourtant habile de la souris- se fait ici inutile face à un adversaire tout-puissant et sans pitié (rapprochement possible avec d'autres fables « Le Loup et l'Agneau », « La Cigale et la