Si la citation de pierre Vicot nous rappelle dans le paratexte que l'on apprend avec un maître ou par inspiration divine ou dans les livres, il faut reconnaître que la quête est longue. C'est ce que montre Aloysus Bertrand dans son poème en prose L'Alchimiste.
L'exclamation "Rien encore" résume une longue quête pour trouver l'or. Il avoue avoir feuilleté des livres hermétiques, incompréhensibles, au savoir caché. Ce fut une recherche longue et vaine : "trois jours et trois nuits".
La déception se montre avec "Non, rien. Dans sa recherche de l'or "Il ne reste à l'alchimiste qu'une cornue qui siffle, un(e) salamandre personnifiée avec ses rires moqueurs.
La déception se transforme en ironie , il se rit de lui-même : les étincelles montent jusqu'à sa barbe et trouent son manteau. le (la) salamandre devient l'empêcheur de trouver, le trouble fête au milieu du feu. Le petit animal est personnifié encore avec son armure et il semble vouloir empêcher la conversion des métaux en or puisque la cendre du fourneau arrive sur le formulaire et sur l'encre de l'écritoire. L'alchimiste poète ne recueille que cendre. sa quête est vaine.
Explications :
Aloysius BERTRAND
1807 - 1841
L'alchimiste
Rien encore ! - Et vainement ai-je feuilleté pendant
trois jours et trois nuits, aux blafardes lueurs
de la lampe, les livres hermétiques de Raymond-Lulle !
Non rien, si ce n'est avec le sifflement de la cornue
étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se
fait un jeu de troubler mes méditations.
Tantôt il attache un pétard à un poil de ma barbe,
tantôt il me décoche de son arbalète un trait de feu
dans mon manteau.
Ou bien fourbit-il son armure, c'est alors la cendre
du fourneau qu'il soude sur les pages de mon formulaire
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Si la citation de pierre Vicot nous rappelle dans le paratexte que l'on apprend avec un maître ou par inspiration divine ou dans les livres, il faut reconnaître que la quête est longue. C'est ce que montre Aloysus Bertrand dans son poème en prose L'Alchimiste.
L'exclamation "Rien encore" résume une longue quête pour trouver l'or. Il avoue avoir feuilleté des livres hermétiques, incompréhensibles, au savoir caché. Ce fut une recherche longue et vaine : "trois jours et trois nuits".
La déception se montre avec "Non, rien. Dans sa recherche de l'or "Il ne reste à l'alchimiste qu'une cornue qui siffle, un(e) salamandre personnifiée avec ses rires moqueurs.
La déception se transforme en ironie , il se rit de lui-même : les étincelles montent jusqu'à sa barbe et trouent son manteau. le (la) salamandre devient l'empêcheur de trouver, le trouble fête au milieu du feu.
Le petit animal est personnifié encore avec son armure et il semble vouloir empêcher la conversion des métaux en or puisque la cendre du fourneau arrive sur le formulaire et sur l'encre de l'écritoire.
L'alchimiste poète ne recueille que cendre. sa quête est vaine.
Explications :
Aloysius BERTRAND
1807 - 1841
L'alchimiste
Rien encore ! - Et vainement ai-je feuilleté pendant
trois jours et trois nuits, aux blafardes lueurs
de la lampe, les livres hermétiques de Raymond-Lulle !
Non rien, si ce n'est avec le sifflement de la cornue
étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se
fait un jeu de troubler mes méditations.
Tantôt il attache un pétard à un poil de ma barbe,
tantôt il me décoche de son arbalète un trait de feu
dans mon manteau.
Ou bien fourbit-il son armure, c'est alors la cendre
du fourneau qu'il soude sur les pages de mon formulaire
et sur l'encre de mon écritoire