me tourmente et j'aperçus (voyelle après, "e" muet)
cou de neige, et, dessus (voyelle après, "e" muet)
2. On a d'abord un enjambement (la phrase se poursuit sur les 4 vers)
Cela rallonge la phrase, pour garder le suspens, pour donner envie de continuer à lire, et de savoir ce qui embête cette dame.
Et on a un rejet, "quelque chose/me tourmente" (la phrase dans le vers se termine au début du vers suivant)
Ce qui donne un effet entrecoupé, saccadé, comme si la dame peinait à prononcer ces mots, haletante. Et cela met en valeur le "Me tourmente" la dame est inquiète de savoir ce qui grimpe sur son cou.
Elsa au miroir, Louis Aragon 1946
1. Alexandrins (juste)
2. Il faut une diérèse au mot patiente "Ses/pa/ti/en/tes/mains/cal/mer/un/in/cen/die"
3. On a un contre-rejet ( la phrase dans le vers commence au début du vers précédant)
"Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir/ Ses patientes mains calmer un incendie"
Le contre-rejet met en valeur le "Je croyais voir" ce qui accentue l'effet mystique, presque irréel, l'auteur est presque dans un rêve, un monde merveilleux où il est près de sa bien aimée.
Et on a deux métaphores, "cheveux d'or" et "incendie". Cette figure de style attire l'attention sur les cheveux blonds (blond=or=précieux/ blond=jaune=feu) de la jeune femme. Et l'auteur lui confère un pouvoir mystique, une dimension presque divine "Ses patientes mains calmer un incendie" elle a le pouvoir de transformer une masse de cheveux incontrôlable en un ensemble doux et soyeux.
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soysolta
merci infiniment. Passez un bel après-midi :D !
Lista de comentários
Réponse :
Les Contemplations, Victor Hugo
1. quelque (on le prononce)
chose (fin de vers, "e" muet)
me tourmente et j'aperçus (voyelle après, "e" muet)
cou de neige, et, dessus (voyelle après, "e" muet)
2. On a d'abord un enjambement (la phrase se poursuit sur les 4 vers)
Cela rallonge la phrase, pour garder le suspens, pour donner envie de continuer à lire, et de savoir ce qui embête cette dame.
Et on a un rejet, "quelque chose/me tourmente" (la phrase dans le vers se termine au début du vers suivant)
Ce qui donne un effet entrecoupé, saccadé, comme si la dame peinait à prononcer ces mots, haletante. Et cela met en valeur le "Me tourmente" la dame est inquiète de savoir ce qui grimpe sur son cou.
Elsa au miroir, Louis Aragon 1946
1. Alexandrins (juste)
2. Il faut une diérèse au mot patiente "Ses/pa/ti/en/tes/mains/cal/mer/un/in/cen/die"
3. On a un contre-rejet ( la phrase dans le vers commence au début du vers précédant)
"Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir/ Ses patientes mains calmer un incendie"
Le contre-rejet met en valeur le "Je croyais voir" ce qui accentue l'effet mystique, presque irréel, l'auteur est presque dans un rêve, un monde merveilleux où il est près de sa bien aimée.
Et on a deux métaphores, "cheveux d'or" et "incendie". Cette figure de style attire l'attention sur les cheveux blonds (blond=or=précieux/ blond=jaune=feu) de la jeune femme. Et l'auteur lui confère un pouvoir mystique, une dimension presque divine "Ses patientes mains calmer un incendie" elle a le pouvoir de transformer une masse de cheveux incontrôlable en un ensemble doux et soyeux.