À l'époque, je devais avoir une dizaine d'années, mes parents m interdisaient de regarder la télévision à partir d'une certaine heure. Un soir, je decide de leur désobéir. Je n'avais pas sommeil et j'estimais être assez grand pour regarder tous les programmes. J'attendis patiemment que ma mère aille se coucher.
Je me faufilai alors à pas de loup dans le salon et j'alluma
la boite à images interdites. Je m'installai confortablement. Je pianotai sur la commande jusqu'à ce que la musique d'un film attirât mon attention et me fit frissonner je fixai les images sans plus pouvoir en détacher les yeux. Une femme dormait paisiblement dans son lit tandis qu'à l'étage du dessus, juste au-dessus de sa tête. Il faisait passer un tuyau qui atteignait le cou de la femme et par lequel il fait couler un liquide vert qui se
répandait sur son corps endormi. Il envoyait alors des centaines de larves qui se mettaient à la dévorer. Le lendemain matin, on voyait son squelette par endroits mais elle continuait à bouger. À ce moment-là je trouvai la force de me détacher de ces
images et d'appuyer sur le bouton pour eteindre le téléviseur. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal. Je ne pouvais pas hurler, je ne pouvais pas trouver de réconfort. J'étais au bord de l'évanouissement. Je devais être blanche comme un linge. Lorsque je me levai mes jambes ne me soutenaient plus. J'allai me coucher mais les images ne quittaient pas ma pensée. J'avais beau secouer la tête pour les faire partir, elles s'imposaient malgré moi. Je gardais les yeux ouverts sur le
plafond pour voir si personne ne taisait un trou. Je ne réussis à m'endormir, cette nuit-là, et bien longtemps après qu' avec ma couverture sur la tête.
Je n'avais que dix ans et i'etais incapable de faire la différence entre la fiction et la réalité. Aujourd'hui ma raison me dit que cette frayeur qui ne m'avait pas quittée
pendant des nuits et des nuits, était ridicule. Mais, ma sensibilité d'enfant avait été fortement marquée. j'avais été traumatisée. C'est pourquoi on interdit aux enfants de
regarder des films de ce genre : ils ne sont pas armés pour se défendre. Mais malgrè cet effroi, je ne pouvais pas en parler, car en parler, cela aurait été avouer que j'avais désobéi! Ce qui est sûr, c'est que je l'ai amèrement regretté.
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matheomenant
mais je suis désolé ma prof est enquiquinante elle veut que cela fasse une 15ène de ligne mais sinon je vais regarder sur ton texte et je vais le raccourcir un peu
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À l'époque, je devais avoir une dizaine d'années, mes parents m interdisaient de regarder la télévision à partir d'une certaine heure. Un soir, je decide de leur désobéir. Je n'avais pas sommeil et j'estimais être assez grand pour regarder tous les programmes. J'attendis patiemment que ma mère aille se coucher.
Je me faufilai alors à pas de loup dans le salon et j'alluma
la boite à images interdites. Je m'installai confortablement. Je pianotai sur la commande jusqu'à ce que la musique d'un film attirât mon attention et me fit frissonner je fixai les images sans plus pouvoir en détacher les yeux. Une femme dormait paisiblement dans son lit tandis qu'à l'étage du dessus, juste au-dessus de sa tête. Il faisait passer un tuyau qui atteignait le cou de la femme et par lequel il fait couler un liquide vert qui se
répandait sur son corps endormi. Il envoyait alors des centaines de larves qui se mettaient à la dévorer. Le lendemain matin, on voyait son squelette par endroits mais elle continuait à bouger. À ce moment-là je trouvai la force de me détacher de ces
images et d'appuyer sur le bouton pour eteindre le téléviseur. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal. Je ne pouvais pas hurler, je ne pouvais pas trouver de réconfort. J'étais au bord de l'évanouissement. Je devais être blanche comme un linge. Lorsque je me levai mes jambes ne me soutenaient plus. J'allai me coucher mais les images ne quittaient pas ma pensée. J'avais beau secouer la tête pour les faire partir, elles s'imposaient malgré moi. Je gardais les yeux ouverts sur le
plafond pour voir si personne ne taisait un trou. Je ne réussis à m'endormir, cette nuit-là, et bien longtemps après qu' avec ma couverture sur la tête.
Je n'avais que dix ans et i'etais incapable de faire la différence entre la fiction et la réalité. Aujourd'hui ma raison me dit que cette frayeur qui ne m'avait pas quittée
pendant des nuits et des nuits, était ridicule. Mais, ma sensibilité d'enfant avait été fortement marquée. j'avais été traumatisée. C'est pourquoi on interdit aux enfants de
regarder des films de ce genre : ils ne sont pas armés pour se défendre. Mais malgrè cet effroi, je ne pouvais pas en parler, car en parler, cela aurait été avouer que j'avais désobéi! Ce qui est sûr, c'est que je l'ai amèrement regretté.