Socrate dit qu’"il est parfois préférable de s’abstenir de tout dire car ne pas tout dire est affaire de prudence pour ne pas blesser autrui."
Cependant il n'est ni possible ni légitime de tout exprimer dans la mesure où le langage est trop général. En effet puisque les mots sont issus du besoin humain d’identifier et de nommer les choses de manière établie et fixée arbitrairement, comme le soutient Bergson, pour qui les mots ne désignent que des "genres" et non des choses spécifiques, par exemple : un arbre est un terme général qui désigne différents types d'arbres, et donc une infinité de différences. Ce flou du langage permet de tout dire mais pas de tout dire précisément. Il n'est pas conforme de tout dire, cette notion de tout dire équivaut à porter atteinte au respect et à la liberté d'autrui. Tout dire par exemple avec des propos racistes ou incitant à la haine raciale, des menaces verbales, est réprimé par l’éthique et les lois.
En revanche dire tout ce que l'on sait entraîne que l’on n’a pas de secret, et pas de différence entre public et privé. Cela remet en cause les rapports avec la famille, les amis. Car il suffit d’un contre sens ou de mal s’exprimer pour entraîner des quiproquos. De plus si on raconte tout à tout le monde on compromet non seulement ses relations personnelles mais à plus grande échelle, et notamment en politique, relations diplomatiques entre pays. Ce qui compromet à long terme le maintien de la paix. Mais la crainte de mal dire incite souvent les hommes à se taire plutôt qu’à tout dire, plus dans leur propre intérêt que dans celui général, puisqu’en disant tout l’individu risque de se compromettre.
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Bonjour,
Faut-il toujours dire ce que l'on pense ?
Socrate dit qu’"il est parfois préférable de s’abstenir de tout dire car ne pas tout dire est affaire de prudence pour ne pas blesser autrui."
Cependant il n'est ni possible ni légitime de tout exprimer dans la mesure où le langage est trop général. En effet puisque les mots sont issus du besoin humain d’identifier et de nommer les choses de manière établie et fixée arbitrairement, comme le soutient Bergson, pour qui les mots ne désignent que des "genres" et non des choses spécifiques, par exemple : un arbre est un terme général qui désigne différents types d'arbres, et donc une infinité de différences. Ce flou du langage permet de tout dire mais pas de tout dire précisément. Il n'est pas conforme de tout dire, cette notion de tout dire équivaut à porter atteinte au respect et à la liberté d'autrui. Tout dire par exemple avec des propos racistes ou incitant à la haine raciale, des menaces verbales, est réprimé par l’éthique et les lois.
En revanche dire tout ce que l'on sait entraîne que l’on n’a pas de secret, et pas de différence entre public et privé. Cela remet en cause les rapports avec la famille, les amis. Car il suffit d’un contre sens ou de mal s’exprimer pour entraîner des quiproquos. De plus si on raconte tout à tout le monde on compromet non seulement ses relations personnelles mais à plus grande échelle, et notamment en politique, relations diplomatiques entre pays. Ce qui compromet à long terme le maintien de la paix. Mais la crainte de mal dire incite souvent les hommes à se taire plutôt qu’à tout dire, plus dans leur propre intérêt que dans celui général, puisqu’en disant tout l’individu risque de se compromettre.