Coucou elle a pris connaissance des idees lumieres en ecrivant aux philosophes avec qui elle tenait une correspondance, genre elle leur demandait des details sur les autres philosophes, sur les ouvrages rediges, notemment sur l'Encyclopedie par exemple qui regroupe toutes les idées des Lumières au XVIIIeme siecle
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alienorraymond
oh non !!! mon pauvre !!!! ( en fait je suis en train de me marrer toute seule mdr ;))
Depuis 1762, Catherine II règne en autocrate (unique détentrice d’un pouvoir dit de droit divin) sur une population essentiellement composée de serfs dans l’immense Empire russe. Admiratrice des Lumières françaises, surnommée la « Sémiramis du Nord » par Voltaire, elle finance l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Lectrice de L’Esprit des lois (où Montesquieu considère que son prédécesseur Pierre le Grand avait donné « les mœurs et les manières de l’Europe » à la nation russe), elle s’attelle à la promotion des valeurs d’ordre public, de progrès matériel et d’éducation pour définitivement ancrer le pays à l’Europe occidentale.
C’est cette image de despote éclairé qu’elle entend donner d’elle quand Johann Baptist Lampi, portraitiste de la cour d’Autriche, la peint à Saint-Pétersbourg en 1793.
Mais la France, de berceau des Lumières, est alors devenue le foyer de ferments révolutionnaires qui agitent toute l’Europe. En proclamant l’égalité des droits selon le principe moral de la loi naturelle, la Révolution française ébranle jusqu’au pouvoir de Catherine II, qui tente alors d’organiser une réaction.
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Coucou elle a pris connaissance des idees lumieres en ecrivant aux philosophes avec qui elle tenait une correspondance, genre elle leur demandait des details sur les autres philosophes, sur les ouvrages rediges, notemment sur l'Encyclopedie par exemple qui regroupe toutes les idées des Lumières au XVIIIeme siecle
Depuis 1762, Catherine II règne en autocrate (unique détentrice d’un pouvoir dit de droit divin) sur une population essentiellement composée de serfs dans l’immense Empire russe. Admiratrice des Lumières françaises, surnommée la « Sémiramis du Nord » par Voltaire, elle finance l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Lectrice de L’Esprit des lois (où Montesquieu considère que son prédécesseur Pierre le Grand avait donné « les mœurs et les manières de l’Europe » à la nation russe), elle s’attelle à la promotion des valeurs d’ordre public, de progrès matériel et d’éducation pour définitivement ancrer le pays à l’Europe occidentale.
C’est cette image de despote éclairé qu’elle entend donner d’elle quand Johann Baptist Lampi, portraitiste de la cour d’Autriche, la peint à Saint-Pétersbourg en 1793.
Mais la France, de berceau des Lumières, est alors devenue le foyer de ferments révolutionnaires qui agitent toute l’Europe. En proclamant l’égalité des droits selon le principe moral de la loi naturelle, la Révolution française ébranle jusqu’au pouvoir de Catherine II, qui tente alors d’organiser une réaction.