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Bonjours peut tu m'aidez a faire un résumez en 3 ligne de ce que vous avez compris du poème
La Courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926)
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bonjours pouver vous m'aider a presenter le poeme en disant ce que vous avez compris en 4 lignes voila le poéme : Lorsque seul avec toi, pensive et recueillie, Tes deux mains dans la mienne, assis à tes côtés, J’abandonne mon âme aux molles voluptés Et je laisse couler les heures que j’oublie ; Lorsqu’au fond des forêts je t’entraîne avec moi, Lorsque tes doux soupirs charment seuls mon oreille, Ou que, te répétant les serments de la veille, Je te jure à mon tour de n’adorer que toi ; Lorsqu’enfin, plus heureux, ton front charmant repose Sur mon genou tremblant qui lui sert de soutien, Et que mes doux regards sont suspendus au tien Comme l’abeille avide aux feuilles de la rose ; Souvent alors, souvent, dans le fond de mon cœur Pénètre comme un trait une vague terreur ; Tu me vois tressaillir ; je pâlis, je frissonne, Et troublé tout à coup dans le sein du bonheur, Je sens couler des pleurs dont mon âme s’étonne. Tu me presses soudain dans tes bras caressants, Tu m’interroges, tu t’alarmes, Et je vois de tes yeux s’échapper quelques larmes Qui viennent se mêler aux pleurs que je répands. « De quel ennui secret ton âme est-elle atteinte ? Me dis-tu ; cher amour, épanche ta douleur ; J’adoucirai ta peine en écoutant ta plainte. Et mon cœur versera le baume dans ton cœur. » Ne m’interroge plus, ô moitié de moi-même ! Enlacé dans tes bras, quand tu me dis : Je t’aime ; Quand mes yeux enivrés se soulèvent vers toi, Nul mortel sous les cieux n’est plus heureux que moi ! Mais jusque dans le sein des heures fortunées Je ne sais quelle voix que j’entends retentir Me poursuit, et vient m’avertir Que le bonheur s’enfuit sur l’aile des années, Et que de nos amours le flambeau doit mourir ! D’un vol épouvanté, dans le sombre avenir Mon âme avec effroi se plonge, Et je me dis : Ce n’est qu’un songe Que le bonheur qui doit finir.
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