voila ce que j'ai pu trouver : Jean de La Fontaine (1621-1695) renommé pour ses Fables appartient au classicisme du 17ème siècle. A ce titre, il fréquentait les salons littéraires mais il est resté à l'écart de la cour ce qui peut expliquer comment, à travers ses fables, il en fait une critique impitoyable. Dans son épitaphe, composée par lui-même, il s'attribue un caractère désinvolte et paresseux, une ultime facétie pour se moquer de soi-même.
Jean s'en alla comme il était venu, Mangeant son fonds après son revenu ; Croyant le bien chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien sut le dispenser : Deux parts en fit, dont il voulait passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.
Dans Les Animaux malades de la Peste, le poète utilise un lion, des renards, des loups mais aussi un âne, qui sont bien sûr des hommes dont il veut dénoncer les travers. Le lion représente le roi tandis que les renards, animaux rusés, représentent les courtisans et l'âne, le benêt, l’individu du bas de l’échelle, sans défense ni sociale ni psychologique. La fable relate les conséquences de la survenue de la peste en reprenant le thème antique de la punition collective. Et depuis Platon, la métaphore animalière est au service de la philosophie. Pour Hobbes « l’homme est un loup pour l’homme » on le voit aussi dans la fable "Le Loup et l'Agneau" où se manifeste un égal cynisme appuyé sur une rhétorique également dévoyée. Dans la fiction littéraire, fréquemment, la figure animale est utilisée, par exemple, dans La Ferme des Animaux d’Orwell et dans La Métamorphose de Kafka.
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voila ce que j'ai pu trouver : Jean de La Fontaine (1621-1695) renommé pour ses Fables appartient au classicisme du 17ème siècle. A ce titre, il fréquentait les salons littéraires mais il est resté à l'écart de la cour ce qui peut expliquer comment, à travers ses fables, il en fait une critique impitoyable. Dans son épitaphe, composée par lui-même, il s'attribue un caractère désinvolte et paresseux, une ultime facétie pour se moquer de soi-même.
Jean s'en alla comme il était venu, Mangeant son fonds après son revenu ; Croyant le bien chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien sut le dispenser : Deux parts en fit, dont il voulait passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.
Dans Les Animaux malades de la Peste, le poète utilise un lion, des renards, des loups mais aussi un âne, qui sont bien sûr des hommes dont il veut dénoncer les travers. Le lion représente le roi tandis que les renards, animaux rusés, représentent les courtisans et l'âne, le benêt, l’individu du bas de l’échelle, sans défense ni sociale ni psychologique. La fable relate les conséquences de la survenue de la peste en reprenant le thème antique de la punition collective. Et depuis Platon, la métaphore animalière est au service de la philosophie. Pour Hobbes « l’homme est un loup pour l’homme » on le voit aussi dans la fable "Le Loup et l'Agneau" où se manifeste un égal cynisme appuyé sur une rhétorique également dévoyée. Dans la fiction littéraire, fréquemment, la figure animale est utilisée, par exemple, dans La Ferme des Animaux d’Orwell et dans La Métamorphose de Kafka.
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