Bonjour,s’il vous plaît quelqu’un peut m’aider je veux une définition de la passion, de la fatalité, et de la tragédie selon l’oeuvre « Electre » de Jean Giraudoux et merci d’avance mes amis.
Giraudoux qualifie la passion comme une passion souffrante chez Electre. En effet, cette lamentation est utilisée chez la femme de Narsès par "où en sommes-nous, ma pauvre Electre, ..."(l.22-23), question rhétorique. "L'ajectif "pauvre" revient souvient et renforce donc ce semblant de tragédie.
Les représentations du destin se distinguent de deux manières : la présence des dieux et les caractères du dénouement, c’est-à-dire la manière dont se termine une action.
Dans l’extrait de l’œuvre de Sophocle, les dieux sont représentés par Zeus dans un vers prononcé par Electre "Puisse le grand Olympien" (l.8), roi de l’Olympe. Tandis que dans Electre de Giraudoux et Les Mouches de Sartre, ils sont représentés par les Euménides (ou Erinnyes), trois déesses au rôle moral et social de punir les criminels. Dans la pièce de Giraudoux, elles essaient de donner mauvaise conscience à Electre, tentent de la déstabiliser "Oreste ! Plus jamais tu ne reverras Oreste. Nous te quittons pour le cerner. Nous prenons ton âge et ta forme pour le poursuivre. Adieu. Nous ne le lâcheront plus, jusqu’à ce qu’il délire et se tue, maudissant sa sœur".(l.16 à 19). Le but qu’elles poursuivent est de rendre Electre coupable du meurtre de son frère. Dans l’œuvre de Sartre, elles apparaissent plus malsaines encore que dans celle Giraudoux "riant et criant - Bourreau ! Bourreau ! Boucher !" (l.11) et "Tu ne reverras jamais le soleil, Electre. Nous nous masserons autour de lui et toi comme une nuée de sauterelles et tu emporteras partout la nuit sur ta tête" (l.17-18-19).
Jean Giraudoux a lui-même qualifié son Electre de "tragédie bourgeoise". Par cette expression, il veut rendre la tragédie moins exceptionnelle, plus ordinaire. Par exemple, le lieu scénique est banal, il apparaît comme un gros bourg de campagne avec "ses tours, ses ponts, les fumées qui montent des silos des maraîchers, première haleine de sa terre, et le pigeon qui s’élève", alors que dans les autres versions c’était un lieu prestigieux, un palais imposant.
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tiach
Merci beaucoup, mais est ce que vous pouvez me donner une simple définition du mot passion, tragédie et vengeance pour la mettre dans l’introduction de la dissertation « definition du mot clé » avant de poser la problématique
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Bonjour,
Giraudoux qualifie la passion comme une passion souffrante chez Electre. En effet, cette lamentation est utilisée chez la femme de Narsès par "où en sommes-nous, ma pauvre Electre, ..."(l.22-23), question rhétorique. "L'ajectif "pauvre" revient souvient et renforce donc ce semblant de tragédie.
Les représentations du destin se distinguent de deux manières : la présence des dieux et les caractères du dénouement, c’est-à-dire la manière dont se termine une action.
Dans l’extrait de l’œuvre de Sophocle, les dieux sont représentés par Zeus dans un vers prononcé par Electre "Puisse le grand Olympien" (l.8), roi de l’Olympe. Tandis que dans Electre de Giraudoux et Les Mouches de Sartre, ils sont représentés par les Euménides (ou Erinnyes), trois déesses au rôle moral et social de punir les criminels. Dans la pièce de Giraudoux, elles essaient de donner mauvaise conscience à Electre, tentent de la déstabiliser "Oreste ! Plus jamais tu ne reverras Oreste. Nous te quittons pour le cerner. Nous prenons ton âge et ta forme pour le poursuivre. Adieu. Nous ne le lâcheront plus, jusqu’à ce qu’il délire et se tue, maudissant sa sœur".(l.16 à 19). Le but qu’elles poursuivent est de rendre Electre coupable du meurtre de son frère. Dans l’œuvre de Sartre, elles apparaissent plus malsaines encore que dans celle Giraudoux "riant et criant - Bourreau ! Bourreau ! Boucher !" (l.11) et "Tu ne reverras jamais le soleil, Electre. Nous nous masserons autour de lui et toi comme une nuée de sauterelles et tu emporteras partout la nuit sur ta tête" (l.17-18-19).
Jean Giraudoux a lui-même qualifié son Electre de "tragédie bourgeoise". Par cette expression, il veut rendre la tragédie moins exceptionnelle, plus ordinaire. Par exemple, le lieu scénique est banal, il apparaît comme un gros bourg de campagne avec "ses tours, ses ponts, les fumées qui montent des silos des maraîchers, première haleine de sa terre, et le pigeon qui s’élève", alors que dans les autres versions c’était un lieu prestigieux, un palais imposant.