Bonsoir à tous , je dois faire une lettre d'une dizaine de lignes : Un soldat survivant écrit à ses parents. En commençant par : Plus jamais ça............ Merci à toutes les personnes qui pourront m'aider . D'avance je vous remercie.
Plus jamais ça ! Ne plus jamais revivre cet enfer là ! Je me dis chaque jour cela en voyant toutes les atrocités que la guerre à faite. L'année dernière, à la même époque, j'étais au lycée à rêver de mes projets futur, à courtiser la belle Hélène, la fille du boulanger. Et me voici, là, terré dans cette tranchée de boue, au beau milieu des cadavres en décomposition, des rats, de la puanteur insoutenable et des pluies de rafales de mitraillette et d'obus qui nous rendent fous ! Moi qui jouais le jeune homme élégant il n'y a pas si longtemps, me voilà embourbé dans la crasse et la puanteur ressemblant à un homme des cavernes avec cette horrible barbe de huit mois, et la tête pleine de poux ! Dire que je me suis précipité pour m'engager, pour défendre mon pays, ma patrie sans savoir que j'y laisserai mon âme d'enfant à tout jamais. Hier, un boche à sauter dans notre tranchée et je l'ai tué d'un coup de baillonette. Il avais à peine dix-huit ans. Comme mes bottes étaient usées j'ai récupéré les siennes Certains soldats deviennent fou ici, et vont jusqu'à se tirer une balle dans la main, ou bien se mutiler pour échapper à cet enfer de la guerre. Le pire, c'est qu'ils risquent la peine de mort pour un tel geste. Parfois, pour échapper à cet horreur je ferme les yeux un instant, pour voir vos doux visages qui me réchauffe le coeur. Je vous écris dans l'incertitude de vous revoir car les soldats tombent comme des mouches et pourrissent là dans les tranchées. Papa, maman je vous embrasse tendrement.
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Chers Parents,
Plus jamais ça ! Ne plus jamais revivre cet enfer là ! Je me dis chaque jour cela en voyant toutes les atrocités que la guerre à faite. L'année dernière, à la même époque, j'étais au lycée à rêver de mes projets futur, à courtiser la belle Hélène, la fille du boulanger. Et me voici, là, terré dans cette tranchée de boue, au beau milieu des cadavres en décomposition, des rats, de la puanteur insoutenable et des pluies de rafales de mitraillette et d'obus qui nous rendent fous ! Moi qui jouais le jeune homme élégant il n'y a pas si longtemps, me voilà embourbé dans la crasse et la puanteur ressemblant à un homme des cavernes avec cette horrible barbe de huit mois, et la tête pleine de poux ! Dire que je me suis précipité pour m'engager, pour défendre mon pays, ma patrie sans savoir que j'y laisserai mon âme d'enfant à tout jamais. Hier, un boche à sauter dans notre tranchée et je l'ai tué d'un coup de baillonette. Il avais à peine dix-huit ans. Comme mes bottes étaient usées j'ai récupéré les siennes Certains soldats deviennent fou ici, et vont jusqu'à se tirer une balle dans la main, ou bien se mutiler pour échapper à cet enfer de la guerre. Le pire, c'est qu'ils risquent la peine de mort pour un tel geste. Parfois, pour échapper à cet horreur je ferme les yeux un instant, pour voir vos doux visages qui me réchauffe le coeur. Je vous écris dans l'incertitude de vous revoir car les soldats tombent comme des mouches et pourrissent là dans les tranchées. Papa, maman je vous embrasse tendrement.
Votre fils Antoine