Bonsoir à tous pouvez-vous m'aider s'il vous plaît.
J'ai une rédaction en français à faire sur la pièce de Antigone mais j'arrive pas à la faire.
J'ai une rédaction en français à faire sur la pièce de Antigone mais j'arrive pas à la faire.
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Père souhaites-tu ma folie ?
CREON, énervé par sa brusque
entrée.- Je ne fais que mon devoir de roi ! Cette pauvre
idiote a préféré son frère à toi et tu veux encore la sauver ?!
HEMON- Oui je la sauverai... Tu n'es
qu'une immonde bête qui se nourrit d'orgueil et qui prétend
gouverner justement.
CREON, sort de scène en claquant la
porte.
HEMON, se dirigeant vers Antigone.-
Oh ! Ma douce, que fais-tu ? Es-tu sûre de ton choix ?
ANTIGONE, le regard vide.- Oui.
Mon frère doit reposer en paix, je ne le laisserai pas être la
proie des vautours.
HEMON.- Mais pourquoi fais-tu cela ?
Polynice n'en vaut pas la peine, il ne t'aimait pas lui, c'était un
traitre.
ANTIGONE.- Qu'il m'aimait ou pas il ne
méritait pas ce sort !
HEMON.- Certes, mais ne te sacrifies
pas mon amour, nous avons encore tant de choses à faire, tant de
bonheur à déverser !
ANTIGONE.- Tu t'y mets donc, toi
aussi ? Qu'avez vous tous avec votre soit disant bonheur ?
D'ailleurs vous ni connaissez rien, vous ne savez rien de ce qui nous
attend ! Souffrirons nous ?! Aimerons nous ?! Non,
nous ne le savons pas.
HEMON, les larmes aux yeux.- Tu
préfères la mort à la vie, soit, mais alors tu ne mérites pas mon
amour. Et pourtant je ne peux m'empêcher de te dévorer des yeux !
Mon cœur n'a pas choisi de t'aimer, ça m'est tombé dessus, comme
ça!Ah ! Si j'avais su, j'aurais choisi Ismène, mais non, c'est
toi ma femme ! A mes yeux tu es la plus belle, la plus
intelligente, la plus courageuse et la plus sage de toutes. Oui, tu
es belle, tu es courageuse et tu es sage mais crois tu intelligent la
manière dont tu es en train d'agir ? La souffrance est-elle une
bonne échappatoire ?
ANTIGONE, pleure.-
Pourquoi essaies-tu de m'en dissuader ?
HEMON.-
Pour t'aimer Antigone, pour t'aimer ! Imagine la joie que nous
pourrions avoir si tu choisissais de vivre. Ecoute, je vais te
raconter notre histoire future... Si tu choisissais la vie à la mort
nous serions heureux et nobles, nobles par notre sagesse d'esprit
bien entendu ! Nous nous échapperions dans le petit bois qui
est à la sortie de Thèbes. A partir de là, nous voyagerions
pendant une dizaine de jours jusqu'à sortir de la forêt. Je
t'emmènerais en Italie, te montrerais des merveilles dont tu n'as
pas idée et te couvrirais d'or. Nous traverserions toutes les mers
du monde et tous les pays où nous serions accueillis. A un moment,
bien sûr, tu serais repue de cette beauté et nous nous arrêterions
pas loin de Thèbes, pour que tu puisses rendre visite à Ismène.
Alors, une fois sédentaire, mon amour pour toi ne cesserait de
croître. De notre union naîtrait un enfant, le plus bel enfant que
la Terre ait donné. Ah ! Ma belle, je serais follement épris
de toi ! Antigone, crois-le, l'affection que j'éprouve pour toi
est sincère. Ne meurs pas je t'en supplie !
ANTIGONE,les
yeux rouges d'avoir tant pleuré.-
Je t'aime Hémon, je t'aime et c'est pour notre bonheur que je vais
vivre.
HEMON,
pleurant il la serre dans ses bras et l'embrasse.