En 1934, les nazis avaient mis en place en Allemagne une politique antisémite, c’est-à-dire d’identification et d’exclusion des Juifs, privés alors de leurs principaux droits. En 1940, cette politique est appliquée sur les territoires conquis par les Nazis. Peu à peu, ce mouvement va s’intensifier, et les Juifs vont être victimes de rafles (arrestations en masse) puis enfermés dans des camps de transit ou des ghettos (c’est-à-dire des quartiers spécifiquement réservés aux Juifs, entourés de fils barbelés et de murs). Le ghetto de Varsovie compte 550 000 Juifs.

Quant aux Tziganes, ils sont enfermés dans des camps de concentration dès 1940. (Attention à ne pas les confondre avec des camps d’extermination puisque dans un premier temps, il s’agit de les exclure de la société en les enfermant des camps de travail et non pas de les exterminer).

La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) se caractérise par l’idée d’anéantissement total de l’ennemi. C’est une guerre d’une violence extrême qui met en place une politique d’extermination systématique et organisée da bataille de Stalingrad, en 1942, permet d’illustrer l’idée de mobilisation totale durant la Seconde Guerre mondiale. Ce sont 1,5 millions de soldats allemands et soviétiques qui vont s’y affronter. La bataille exige la mobilisation de toutes les forces humaines, militaires, économiques disponibles, avec un intense effort de propagande. On le comprend bien, la bataille n’est pas seulement territoriale, elle est avant tout idéologique. Chaque camp affronte une conception différente de la civilisation.el’ennemi.exemple de Stalingrad nous permet de saisir les enjeux de la Seconde Guerre Mondiale :