Le sujet est intéressant , en effet la question suis-je un autre recèle un présuppose majeur : le sujet suppose que j’entretiens( mon être) un lien si étroit avec les autres que je me demande si je ne suis tout simplement pas celui ci. Cependant, ce présupposé heurte l’expérience commune des hommes , en effet, mon être est marqué par des sensations que je suis le seul a pouvoir ressentir , quand j’ai mal je suis le seul a ressentir cette douleur , quand je suis heureux , même si mes proches peuvent la partager, je suis le seul a ressentir un tel état. MAIS alors , comment l’être humain peut-il se poser une telle question? Ma seule existence devrait suffire à prouver que je ne suis pas un autre , mais le doute persiste , par mon manque de liberté , de force à imposer mon humanité je pourrais être réduit à suivre les autres et donc me confondre avec eux. De plus , je pourrais être etrangé a moi même et donc être un autre pour moi même.
Alors , la problématique serait : l’identité d’un homme est-elle subordonnée à sa propre existence?
Partie 1) je ne suis pas un autre , car de par mon existence j’affirme ma singularité face au monde
Parie 2 )cependant , face a la complexité de l’identité humaine , je me retrouve étranger a moi même , je serais un autre car un autre est en moi et je me confonds en l’autre
Partie 3) en définitive , je pourrais affirmer ma différence en cultivant mon humanité , je pourrais alors me connaître moi même et accepter l’autre dans son humanité
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Bonjour ,
Le sujet est intéressant , en effet la question suis-je un autre recèle un présuppose majeur : le sujet suppose que j’entretiens( mon être) un lien si étroit avec les autres que je me demande si je ne suis tout simplement pas celui ci. Cependant, ce présupposé heurte l’expérience commune des hommes , en effet, mon être est marqué par des sensations que je suis le seul a pouvoir ressentir , quand j’ai mal je suis le seul a ressentir cette douleur , quand je suis heureux , même si mes proches peuvent la partager, je suis le seul a ressentir un tel état. MAIS alors , comment l’être humain peut-il se poser une telle question? Ma seule existence devrait suffire à prouver que je ne suis pas un autre , mais le doute persiste , par mon manque de liberté , de force à imposer mon humanité je pourrais être réduit à suivre les autres et donc me confondre avec eux. De plus , je pourrais être etrangé a moi même et donc être un autre pour moi même.
Alors , la problématique serait : l’identité d’un homme est-elle subordonnée à sa propre existence?
Partie 1) je ne suis pas un autre , car de par mon existence j’affirme ma singularité face au monde
Parie 2 )cependant , face a la complexité de l’identité humaine , je me retrouve étranger a moi même , je serais un autre car un autre est en moi et je me confonds en l’autre
Partie 3) en définitive , je pourrais affirmer ma différence en cultivant mon humanité , je pourrais alors me connaître moi même et accepter l’autre dans son humanité
Voilà
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