➤ Des tensions accrues entre modérés et ouvriers. Après les élections d’avril 1848, le mouvement ouvrier organise des manifestations massives pour mettre l’Assemblée sous pression. Les députés républicains modérés et conservateurs dénoncent les Ateliers nationaux comme inutilement coûteux et comme des foyers de subversion politique (doc. 1).
➤ Les journées de juin. Le 21 juin, un décret pris par la Commission exécutive, sans consultation de l’Assemblée, prépare la dissolution des Ateliers nationaux. En réaction, 400 barricades sont dressées dans Paris le 23 juin. L’Assemblée charge le ministre de la Guerre, Eugène Cavaignac, de mener une violente répression (doc. 2) : des centaines d’insurgés sont tués sur les barricades, des milliers exécutés sommairement à la suite des combats ou emprisonnés. Les principaux dirigeants ouvriers sont arrêtés ou contraints à l’exil. Les liens entre la République et les mouvements ouvriers et socialistes sont rompus.
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Réponse :
➤ Des tensions accrues entre modérés et ouvriers. Après les élections d’avril 1848, le mouvement ouvrier organise des manifestations massives pour mettre l’Assemblée sous pression. Les députés républicains modérés et conservateurs dénoncent les Ateliers nationaux comme inutilement coûteux et comme des foyers de subversion politique (doc. 1).
➤ Les journées de juin. Le 21 juin, un décret pris par la Commission exécutive, sans consultation de l’Assemblée, prépare la dissolution des Ateliers nationaux. En réaction, 400 barricades sont dressées dans Paris le 23 juin. L’Assemblée charge le ministre de la Guerre, Eugène Cavaignac, de mener une violente répression (doc. 2) : des centaines d’insurgés sont tués sur les barricades, des milliers exécutés sommairement à la suite des combats ou emprisonnés. Les principaux dirigeants ouvriers sont arrêtés ou contraints à l’exil. Les liens entre la République et les mouvements ouvriers et socialistes sont rompus.