Bonsoir, j'ai une expliquation de texte à faire avec ces questions: 1. En quel sens peut-on parler d'esclavage dans nos sociétés capitalistes ? 2. Sommes nous des esclaves qui s'ignorent ? Je n'ai absolument rien compris au texte (et je n'étais pas là quand le prof l'a expliqué) Voici le texte: "Le capitalisme excelle dans la transmutation du temps des esclaves en argent pour les maîtres via le quadrillage effectué sans cesse pour contenir les énergies singulieres, les installer, puis les maintenir, dans des appareils où elles sont rendues captives à l'aide des subterfuges que sont les salaires misérables, nécessitant le recommencement de la prostitution du corps et du temps. De même , en auxiliaire de cet assujettissement, on peut compter les crédits nécessités par les endettements, eux mêmes sollicités par les soumissions des esclaves aux désirs mimétiques sculptés par la publicité-un genre d'opus dei au service de la religion du capital. Le temps dont l'esclave est dépossédé, transmuté en argent dont il est privé, alors que simultanément on lui fait miroiter en permanence les félicités qu'il autorise , fournit le sang du sacrifice et de l'Holocauste fondateur de la religion du capital. Nietzsche affirmait que quiconque ne dispose pas des deux tiers de son temps en liberté pure pour son propre usage est un esclave. Que chacun fasse ses comptes"
On parle d'esclavage dans nos sociétés capitalistes car les hommes sont rendus esclaves de l'argent. On te parle de salaires misérables qui peuvent inciter certains à la prostitution (esclavage des corps), à la recherche d'argent facilement gagné par les trafics en tous genres. L'homme est esclave de son travail car c'est un serpent qui se mord la queue : il faut travailler pour pouvoir emprunter et acheter mais ensuite il en faut pour rembourser. la société de consommation capitaliste, par le marketing, la publicité à outrance, les offres alléchantes, les créations de désir incitent à la sur enchère de consommation donc à toujours plus d'argent. Quand tu vas dans certains pays du Sud Est asiatique, je connais bien le Cambodge, cet engrenage n'existe pas car la publicité n'existe pas, les gens se contentent du minimum vital et encore ils ne l'ont pas tous, loin s'en faut. Il y a beaucoup de corruption donc des très riches, mais le peuple dans le sens de la majorité des gens, ignorent tout des désirs qui ne sont pas vitaux. dans les sociétés capitalistes, l'argent appelle l'argent , on veut mieux vivre, aller de plus en plus loin dans nos possessions, on ne se contente jamais de ce que l'on a. On est toujours à la quête de quelque chose de plus performant, de plus ceci de plus cela et donc nous nous sommes rendus esclaves nous mêmes.
voilà en gros ce que veut dire ton texte.
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titiacocci
D'accord je comprend mieux, merci beaucoup :)
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BonsoirEffectivement, le texte est compliqué !
On parle d'esclavage dans nos sociétés capitalistes car les hommes sont rendus esclaves de l'argent.
On te parle de salaires misérables qui peuvent inciter certains à la prostitution (esclavage des corps), à la recherche d'argent facilement gagné par les trafics en tous genres.
L'homme est esclave de son travail car c'est un serpent qui se mord la queue : il faut travailler pour pouvoir emprunter et acheter mais ensuite il en faut pour rembourser.
la société de consommation capitaliste, par le marketing, la publicité à outrance, les offres alléchantes, les créations de désir incitent à la sur enchère de consommation donc à toujours plus d'argent.
Quand tu vas dans certains pays du Sud Est asiatique, je connais bien le Cambodge, cet engrenage n'existe pas car la publicité n'existe pas, les gens se contentent du minimum vital et encore ils ne l'ont pas tous, loin s'en faut. Il y a beaucoup de corruption donc des très riches, mais le peuple dans le sens de la majorité des gens, ignorent tout des désirs qui ne sont pas vitaux.
dans les sociétés capitalistes, l'argent appelle l'argent , on veut mieux vivre, aller de plus en plus loin dans nos possessions, on ne se contente jamais de ce que l'on a. On est toujours à la quête de quelque chose de plus performant, de plus ceci de plus cela et donc nous nous sommes rendus esclaves nous mêmes.
voilà en gros ce que veut dire ton texte.