Bonsoir, j'aurais besoin d'une aide j'ai un devoir noté pour lundi svp aider-moi. Tout est en photos. Comprendre le texte 1) A quelle personne ce récit est-il écrit ? Justifiez votre réponse en citant le texte. 1 point 2) Comment s'appelle le narrateur ?Justifiez votre réponse en citant le paratexte. (paratexte : informations données autour du texte : titre, auteur etc.) 1 point 3) Ce texte est-il autobiographique ? Pourquoi ? Justifiez votre réponse en citant le paratexte. (paratexte : informations données autour du texte : titre, auteur etc.) 1 point 4) Quel est le point de vue narratif dans ce texte ? Justifiez votre citant le texte. 2 points 5) A qui le narrateur s'adresse-t-il à partir de la ligne 2 ? Comment nomme-t-il son interlocuteur ? Quelle relation veut-il établir avec lui ? 2 points 6) Quels objets lui permettent de découvrir l'identité de celui qu'il a tué ? 1 point 7) Quelle est la formation du mot "désespéré" (ligne 31) ? Ajoutez un suffixe pour transformer ce mot en adverbe. 1 point 8) Quelle dernière résolution le narrateur prend-il à la fin du texte ? Justifiez votre réponse en citant le texte. 1 point
Analyser le texte 9) Quel est le sentiment qui domine le narrateur dans le premier paragraphe ? Justifiez votre r"ponse en citant le texte. 1 point 10) Dans le premier paragraphe, relevez les mots appartenent au champ lexical de la guerre puis les mots appartenant au champ lexical de la famille. Quel rapport ces deux champs lexicaux entretiennent-ils dans le texte ? 2 points 11) "Pourquoi ne nous dit-on pas sans cesse [...] que nous avons tous la même peur de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances ?" lignes 9 à 12. Quelle figure de style reconnaissez-vous dans cette phrase ? Quel est ici son effet ? 2 points 12) "son nom est un clou qui s'enfoncera en moi", lignes 24 et 25. Quelle figure de style reconnaissez-vous dans cette phrase ? Quel est ici son effet ? 2 points 13) "Mais chaque mot que je traduis me pénètre, comme un coup de feu dans la poitrine" lignes 37 et 38. Quelle figure de style reconnaissez-vous dans cette phrase ? Transformez la phrase pour faire transformer cette figure de style en métaphore. 2 points
Interpréter le texte 14) Pourquoi peut-on dire que ce texte dénonce l'absurdité de la guerre ? 1 point
1) Ce récit est écrit à la première personne. On remarque l’utilisation du pronom personnel « je » a de très nombreuses reprises. "Je parle, il faut que je parle. C’est pourquoi je m’adresse à lui en disant « Camarade, je ne voulais pas te tuer » »
2) Le paratexte nous apprend que le narrateur s’appelle Paul . " Paul, un jeune Allemand de dix-neuf ans".
3) Ce texte ne semble pas autobiographique car l’auteur est Erich Maria Remarque et le narrateur se prénome Paul. Cependant, le paratexte nous indique que l'auteur a participé jeune à la première guerre mondiale « Jeune soldat allemand, envoyé au front en 1917. Il en revient blessé et marqué par la guerre » . On peut donc dire que ce texte est un extrait d'un roman autobiographique.
4) Le point de vue est interne. Car, le narrateur est un personnage de l’histoire, il décrit ses émotions et ses pensées. « Pardonne-moi camarade », « chaque mot que je traduis me pénètre comme un coup de feu dans la poitrine … »
5) A partir de la ligne 2 le narrateur s’adresse au soldat français qu’il vient de poignarder. Il le nomme « Camarade » et cela quatre fois. Il a besoin de lui parler, de garder le contact pour lui dire qu’il se sent tellement proche de lui. Il veut établir avec lui une relation fraternelle, « tu pourrais être mon frère »
6) Les objets qui lui permettent de découvrir l’identité de celui qu’il a tué sont son portefeuille et son livret militaire avec son nom. Le narrateur y découvre le nom du soldat : Gérard Duval ainsi que son métier: typographe.
7) Le mot « désespéré » est formé du préfixe : « dés » et du radical « esperé » . Désespérément = adverbe.
8) A la fin du texte, la dernière résolution que le narrateur prend est de faire le même métier que celui qu’il vient de tuer. Il veut devenir typographe. « Il faut que je devienne typographe, pensé-je tout bouleversé, que je devienne typographe, typographe. » Il est encore bouleversé c’est une façon encore de montrer à quel point il se sent proche de lui,
9 ) Le sentiment qui domine dans le premier paragraphe est la culpabilité. Le narrateur a besoin de parler a ce soldat qu’il vient de tuer, comme si c’était une façon de ne pas couper le lien. Il le voit comme tellement semblable à lui qu'il ferait tout pour revenir en arrière. « Prends vingt ans de ma vie, camarade et lève toi… Prends-en davantage, car je ne sais pas ce que, désormais, j’en ferais encore » .
10) Champ lexical de la guerre : poignardé, grenades, baïonnette, armes, uniforme
Champ lexical de la famille : ta femme, vos mères, mon frère
Dans le texte, ces deux champs lexicaux s’opposent, d’un côté la guerre froide est implacable et la chaleur de l’autre, l’importance de la famille.
11) Dans la phrase « Pourquoi ne nous dit-on pas que vous êtes de pauvres chiens comme nous, que vos mères se tourmentent comme les nôtres et que nous avons tous la même peur de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances ? » il y a plusieurs figures de style :
Comparaison : « vous êtes de pauvres chiens comme nous » Les soldats français sont comparés aux allemands, ils sont identiques et ne font qu’un.
Métaphore : « de pauvres chiens » , utilisée pour souligner la pauvre condition des soldats, qui sont un peu considérés comme des animaux.
Accumulation : La phrase est longue, le narrateur énumère toutes les choses qu’il aurait aimé qu’on lui dise. Par ce procédé , il insiste sur ce qu’il ressent et ce qu’il dénonce.
12) « son nom est un clou qui s’enfoncera en moi » est une comparaison. Le nom du soldat mort est pour Paul ( le narrateur ) un clou qui s’enfonce en lui , c’est-à-dire qu’il ravive sa douleur et sa souffrance.
13) « Mais chaque mot que je traduit me pénètre, comme un coup de feu dans la poitrine » est une comparaison. Les mots qu’il réussit à lire sont comparés à des balles qui le touchent. A la lecture sa douleur augmente en intensité.
La métaphore que l’on peut faire est : Les mots sont des coups de feu . / Les mots sont des balles...
14) Le narrateur décrit l’horreur de ce qu’il vit, la violence de ses émotions face a cette guerre qu’il vit. Mais, il constate aussi qu’en ayant tué ce qu’on lui avait dit être un ennemi il se sent identique a lui. Il a les mêmes douleurs, est comme lui fait de chair et de sang, a une famille. Il dénonce donc l’absurdité de la guerre, il n’y a pas d’ennemis seulement des « camarades » , des hommes, la guerre n’a pas de sens, elle est absurde.
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acolom
:
BONUS: ( qui peut te donner envie de lire le livre ou voir le film )
Ce texte est un des plus beau . Le livre A l'ouest rien de nouveau est magnifique car ce n'est pas un livre de guerre, c'est un livre sur les hommes qui la font, sur l'humanité . Surtout, il a été écrit par un allemand .
acolom
( L'auteur a été sévérement sanctionné par les nazi pour ce livre )
Ce n'est pas une pure biographie car comme je l'ai mis dans la réponse le narrateur et l'auteur ont des prénoms différents. Mais : Paul est le veritable prénom de naissance de l'auteur ... De plus, Paul dans le roman meurt à la fin , contrairement à l'auteur . ... On peut certainement y voir une mort symbolique de lui même, de ses convictions.
Emeline1234
Merci beaucoup !!! Vos réponses sont claires et précises et m'ont beaucoup aidée à la compréhension de ce texte
acolom
avec plaisir, je ne le fait que quand je sais ou quand j'aime le sujet donc, vous avez de la chance . Il y a peut-être quelques fautes d'orthographe ..
Lista de comentários
Réponse :
Bonjour,
1) Ce récit est écrit à la première personne. On remarque l’utilisation du pronom personnel « je » a de très nombreuses reprises. "Je parle, il faut que je parle. C’est pourquoi je m’adresse à lui en disant « Camarade, je ne voulais pas te tuer » »
2) Le paratexte nous apprend que le narrateur s’appelle Paul . " Paul, un jeune Allemand de dix-neuf ans".
3) Ce texte ne semble pas autobiographique car l’auteur est Erich Maria Remarque et le narrateur se prénome Paul. Cependant, le paratexte nous indique que l'auteur a participé jeune à la première guerre mondiale « Jeune soldat allemand, envoyé au front en 1917. Il en revient blessé et marqué par la guerre » . On peut donc dire que ce texte est un extrait d'un roman autobiographique.
4) Le point de vue est interne. Car, le narrateur est un personnage de l’histoire, il décrit ses émotions et ses pensées. « Pardonne-moi camarade », « chaque mot que je traduis me pénètre comme un coup de feu dans la poitrine … »
5) A partir de la ligne 2 le narrateur s’adresse au soldat français qu’il vient de poignarder. Il le nomme « Camarade » et cela quatre fois. Il a besoin de lui parler, de garder le contact pour lui dire qu’il se sent tellement proche de lui. Il veut établir avec lui une relation fraternelle, « tu pourrais être mon frère »
6) Les objets qui lui permettent de découvrir l’identité de celui qu’il a tué sont son portefeuille et son livret militaire avec son nom. Le narrateur y découvre le nom du soldat : Gérard Duval ainsi que son métier: typographe.
7) Le mot « désespéré » est formé du préfixe : « dés » et du radical « esperé » . Désespérément = adverbe.
8) A la fin du texte, la dernière résolution que le narrateur prend est de faire le même métier que celui qu’il vient de tuer. Il veut devenir typographe. « Il faut que je devienne typographe, pensé-je tout bouleversé, que je devienne typographe, typographe. » Il est encore bouleversé c’est une façon encore de montrer à quel point il se sent proche de lui,
9 ) Le sentiment qui domine dans le premier paragraphe est la culpabilité. Le narrateur a besoin de parler a ce soldat qu’il vient de tuer, comme si c’était une façon de ne pas couper le lien. Il le voit comme tellement semblable à lui qu'il ferait tout pour revenir en arrière. « Prends vingt ans de ma vie, camarade et lève toi… Prends-en davantage, car je ne sais pas ce que, désormais, j’en ferais encore » .
10) Champ lexical de la guerre : poignardé, grenades, baïonnette, armes, uniforme
Champ lexical de la famille : ta femme, vos mères, mon frère
Dans le texte, ces deux champs lexicaux s’opposent, d’un côté la guerre froide est implacable et la chaleur de l’autre, l’importance de la famille.
11) Dans la phrase « Pourquoi ne nous dit-on pas que vous êtes de pauvres chiens comme nous, que vos mères se tourmentent comme les nôtres et que nous avons tous la même peur de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances ? » il y a plusieurs figures de style :
Comparaison : « vous êtes de pauvres chiens comme nous » Les soldats français sont comparés aux allemands, ils sont identiques et ne font qu’un.
Métaphore : « de pauvres chiens » , utilisée pour souligner la pauvre condition des soldats, qui sont un peu considérés comme des animaux.
Accumulation : La phrase est longue, le narrateur énumère toutes les choses qu’il aurait aimé qu’on lui dise. Par ce procédé , il insiste sur ce qu’il ressent et ce qu’il dénonce.
12) « son nom est un clou qui s’enfoncera en moi » est une comparaison. Le nom du soldat mort est pour Paul ( le narrateur ) un clou qui s’enfonce en lui , c’est-à-dire qu’il ravive sa douleur et sa souffrance.
13) « Mais chaque mot que je traduit me pénètre, comme un coup de feu dans la poitrine » est une comparaison. Les mots qu’il réussit à lire sont comparés à des balles qui le touchent. A la lecture sa douleur augmente en intensité.
La métaphore que l’on peut faire est : Les mots sont des coups de feu . / Les mots sont des balles...
14) Le narrateur décrit l’horreur de ce qu’il vit, la violence de ses émotions face a cette guerre qu’il vit. Mais, il constate aussi qu’en ayant tué ce qu’on lui avait dit être un ennemi il se sent identique a lui. Il a les mêmes douleurs, est comme lui fait de chair et de sang, a une famille. Il dénonce donc l’absurdité de la guerre, il n’y a pas d’ennemis seulement des « camarades » , des hommes, la guerre n’a pas de sens, elle est absurde.