C'est dommage car tu n'as pas noté ton niveau (classe) pour ce travail...
Voici ce que je te propose :
Partis en ballade avec des cousins en Auvergne, nous étions tous chargés comme des mules avec les piques nique pour passer une journée d'aventure, conduits par l'oncle Georges et la Tante Julia.
Il faisait déjà une chaleur écrasante, malgré une altitude raisonnable sur le plateau de l'Artense à 800 m mais je me sentais vraiment épuisé à cause, sans doute, de ce sac à dos qui ne cessait d'augmenter en poids, me semblait-il, au fur et à mesure de mon ascension. Avec Pierre, mon cousin préféré, on a donc décidé de se planquer à l'ombre, à l'entrée d'une grotte de granit. Etait-ce l'effet de notre imagination ou bien avions nous réellement entendu un grognement sourd, lugubre, anormal ? On avait l'impression que ça venait de sous la terre, très loin, et tout à coup je m'aperçus qu'en plus de cette trouille qui me tenaillait depuis quelques instants le sol tremblait... Oh ce n'était pas un séisme non plus mais juste un un léger frémissement des herbes comme sous l'effet d'une brise et comme j'étais assis, je sentais une sorte de tremblement du sol comme s'il y avait un tonnerre qui grondait en dessous. On ne voyait plus les autres qui avaient disparus du sentier sinueux qui montait vers le signal du Luguet. Pierre, qui avait un an de plus que moi était plus grand mais à peu près aussi téméraire que je n'étais trouillard ! Il commença à avancer vers le fond de la grotte, humide et fraîche, alors que j'hésitais encore sur ce que je devais faire. Je pris la torche dans mon sac que j'abandonnais là et je courus pour rattraper mon cousin.
Nous nous étions enfoncés dans la cavité, on ne voyait plus la lumière de l'entrée de la grotte. Les parois se rapprochèrent et il nous fallut emprunter un passage étroit entre deux versants rocheux et c'est là que tout à coup on aperçu le monstre. Un cri d'effroi resta coincé dans ma gorge tandis que Pierre me plaquait la main sur la bouche les yeux courroucés. Alors je me calmai et je rouvris les yeux doucement vers l'endroit où se tenait l'être étrange qui m'apparut tapis dans l'ombre. Mes yeux s'habituaient à l'obscurité, peu à peu, il avait l'air d'un homme mais démesurément grand, un géant échappé d'un autre monde, ses cheveux étaient très long, gris et en bataille. Il portait une barbe jaune qui lui arrivait aux cuisses et on distinguait sous des sourcils broussailleux deux petits yeux luisant comme ceux d'un chat. Un énorme grognement, tel un ours, fut émis par la masse suivi d'un pet anormalement long. Une odeur pestilentielle émanait du fond de la caverne qui nous obligea à reculer. Pierre avait l'air ravi et me souffla que personne ne nous croirait. Il marcha prudemment jusqu'au passage et je me glissai à quatre pattes entre ses jambes pour observer le titan dans son antre. Il paraissait endormi, allongé sur un lit de feuilles mortes. Ses orteils velus s'agitaient à chacune de ses respirations puissantes et profondes. Il portait des vêtements crasseux qui cachaient presque tout son corps. Ses larges mains étaient couvertes d'une toison de poils bruns et des ongles longs, recourbés telles les griffes d'un ours ou d'un vélociraptor ! C'était hallucinant, j'étais comme collé aux mollets de mon cousin qui me frappa l'épaule et me fit signe qu'on devait partir. Je récupérai ma torche qui avait roulé sur le côté et après quelques pas il fallut que je m'arrête pour soulager une envie pressante... l'émotion sans doute.
Pierre avait le sens de l'observation beaucoup plus développé que moi, il avait ses repères et suivait sa route sûr de lui, au bout d'un moment une lueur apparût et nous arrivâmes bientôt à l'entrée où nous attendait l'oncle Georges passablement en rogne. Heureusement il avait trouvé mon sac et savait donc que nous étions à proximité. Pierre tenta de lui expliquer notre découverte mais l'oncle ne nous cru absolument pas. Pierre faillit se ramasser une baffe donc nous gardâmes le silence en suivant de notre mieux les grandes enjambées de Georges qui continuait de vociférer et de crier tout en marchant. Sans doute sous le coup de la colère, je me rendis compte qu'il avait les oreilles aussi rouges qu'un diable de Tasmanie, ce qui manqua me faire éclater de rire mais Pierre me fit "chut" avec son doigt sur la bouche...
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Bonjour,C'est dommage car tu n'as pas noté ton niveau (classe) pour ce travail...
Voici ce que je te propose :
Partis en ballade avec des cousins en Auvergne, nous étions tous chargés comme des mules avec les piques nique pour passer une journée d'aventure, conduits par l'oncle Georges et la Tante Julia.
Il faisait déjà une chaleur écrasante, malgré une altitude raisonnable sur le plateau de l'Artense à 800 m mais je me sentais vraiment épuisé à cause, sans doute, de ce sac à dos qui ne cessait d'augmenter en poids, me semblait-il, au fur et à mesure de mon ascension.
Avec Pierre, mon cousin préféré, on a donc décidé de se planquer à l'ombre, à l'entrée d'une grotte de granit. Etait-ce l'effet de notre imagination ou bien avions nous réellement entendu un grognement sourd, lugubre, anormal ? On avait l'impression que ça venait de sous la terre, très loin, et tout à coup je m'aperçus qu'en plus de cette trouille qui me tenaillait depuis quelques instants le sol tremblait... Oh ce n'était pas un séisme non plus mais juste un un léger frémissement des herbes comme sous l'effet d'une brise et comme j'étais assis, je sentais une sorte de tremblement du sol comme s'il y avait un tonnerre qui grondait en dessous. On ne voyait plus les autres qui avaient disparus du sentier sinueux qui montait vers le signal du Luguet. Pierre, qui avait un an de plus que moi était plus grand mais à peu près aussi téméraire que je n'étais trouillard ! Il commença à avancer vers le fond de la grotte, humide et fraîche, alors que j'hésitais encore sur ce que je devais faire. Je pris la torche dans mon sac que j'abandonnais là et je courus pour rattraper mon cousin.
Nous nous étions enfoncés dans la cavité, on ne voyait plus la lumière de l'entrée de la grotte. Les parois se rapprochèrent et il nous fallut emprunter un passage étroit entre deux versants rocheux et c'est là que tout à coup on aperçu le monstre. Un cri d'effroi resta coincé dans ma gorge tandis que Pierre me plaquait la main sur la bouche les yeux courroucés. Alors je me calmai et je rouvris les yeux doucement vers l'endroit où se tenait l'être étrange qui m'apparut tapis dans l'ombre. Mes yeux s'habituaient à l'obscurité, peu à peu, il avait l'air d'un homme mais démesurément grand, un géant échappé d'un autre monde, ses cheveux étaient très long, gris et en bataille. Il portait une barbe jaune qui lui arrivait aux cuisses et on distinguait sous des sourcils broussailleux deux petits yeux luisant comme ceux d'un chat. Un énorme grognement, tel un ours, fut émis par la masse suivi d'un pet anormalement long. Une odeur pestilentielle émanait du fond de la caverne qui nous obligea à reculer. Pierre avait l'air ravi et me souffla que personne ne nous croirait. Il marcha prudemment jusqu'au passage et je me glissai à quatre pattes entre ses jambes pour observer le titan dans son antre. Il paraissait endormi, allongé sur un lit de feuilles mortes. Ses orteils velus s'agitaient à chacune de ses respirations puissantes et profondes. Il portait des vêtements crasseux qui cachaient presque tout son corps. Ses larges mains étaient couvertes d'une toison de poils bruns et des ongles longs, recourbés telles les griffes d'un ours ou d'un vélociraptor ! C'était hallucinant, j'étais comme collé aux mollets de mon cousin qui me frappa l'épaule et me fit signe qu'on devait partir. Je récupérai ma torche qui avait roulé sur le côté et après quelques pas il fallut que je m'arrête pour soulager une envie pressante... l'émotion sans doute.
Pierre avait le sens de l'observation beaucoup plus développé que moi, il avait ses repères et suivait sa route sûr de lui, au bout d'un moment une lueur apparût et nous arrivâmes bientôt à l'entrée où nous attendait l'oncle Georges passablement en rogne. Heureusement il avait trouvé mon sac et savait donc que nous étions à proximité. Pierre tenta de lui expliquer notre découverte mais l'oncle ne nous cru absolument pas. Pierre faillit se ramasser une baffe donc nous gardâmes le silence en suivant de notre mieux les grandes enjambées de Georges qui continuait de vociférer et de crier tout en marchant. Sans doute sous le coup de la colère, je me rendis compte qu'il avait les oreilles aussi rouges qu'un diable de Tasmanie, ce qui manqua me faire éclater de rire mais Pierre me fit "chut" avec son doigt sur la bouche...