Dire la vérité est toujours mieux que de la cacher .cacher la vérité c'est aussi se sentir coupable,ne plus pouvoir se regarder dans un miroir comme on dis .tandis que DIRE la vérité, c'est un effort ,je le reconnais,mais c'est aussi une façon de se sentira mieux .Pourquoi?parce que cacher quelque chose à un proche (ou même à une person ne inconnue)provoque ce sentiment de gene la ou on y pense à longueur de temps ,on peux même ne pas en dormir,selon la gravité du mensonge ...C'est donc pour cela que c'est mieux de dire la vérité. Comme on dis faute avoué à moitié pardonner!!
J'espère que je t'aurais aider
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AAlice0510
Merci beaucoup en plus avec le pourquoi on renforce encore plus notre argument alors merci beaucoup
Comment concilier le droit à la vérité de chacun et le souci de ne pas faire souffrir celui à qui cette vérité s'adresse ? En considérant qu'entre les deux, il existe une position médiane: mentir provisoirement en attendant le moment propice pour dire ce que l'on avait à dire. Car enfin, la vérité n'est pas "enfermée dans la brutalité d'un énoncé" (Ricot)
On peut la révéler par pallier, dans une "lente et précautionneuse progression" (Ricot). On sauve ainsi le droit à la vérité et, pour reprendre une formule de J Ricot, on refuse à celui qui a une mauvaise nouvelle à annoncer "un droit de violence", c'est-à-dire le droit de dire la vérité sans précaution. Jusque-là, nous avons condamné le mensonge au nom d'un droit fondamental accordé à l'individu. Mais cette condamnation tient-elle toujours si on l'évalue du point de vue de son utilité sociale ?
Oui, car une société qui est basée sur des échanges et des contrats, s'auto-détruirait si le mensonge n’y était pas rejeté et condamné. Aucune économie ne verrait le jour s’il était habituel de ne pas respecter les contrats passés. Aucun échange intellectuel, aucune éducation non plus, sans une confiance mutuelle à laquelle on puisse adhérer. C'est pourquoi tout doit être fait, dans la République, pour décourager la non-exécution des conventions. Il s'agit d'instaurer les conditions pour que le statut de la parole prononcée, de l'engagement pris, du savoir délivré acquiert une valeur aux yeux du plus grand nombre. Le contraire impliquerait une méfiance et une défiance de tous à l'égard de tous et nous entraînerait dans un état de nature invivable. Mais dans le même temps, et paradoxalement, être toujours sincère semble mettre en danger l'harmonie sociale.
Dès lors, si on comprend qu'il est moral de louer l'honnêteté et de condamner le mensonge, on comprend aussi qu'on puisse préconiser ce dernier s'il met en péril la cohésion sociale. Force est de reconnaître qu'un devoir coupé de son contexte et respecté aveuglément peut conduire au pire. C'est pourquoi il est bon que l'on s'interdise de rappeler à l'ami une faute ancienne, ou que l'on s'oblige à mentir à un criminel qui nous demande où se trouve l'homme qu'il poursuit. Mais ici, on veillera à ne pratiquer qu'un mensonge nécessaire. Il n'est donc pas recommandé de toujours mentir en faisant, par exemple, de toutes relations sociales une comédie permanente. Il faut que l'on puisse continuer de croire qu'au-delà des codes et des règles de savoir-vivre, il y a une place pour les amitiés sincères. Toutefois, une règle morale qui tolère autant d'exceptions a-t-elle encore une valeur ? Ne l'avons-nous pas tant affaiblie qu'à son sujet chacun pourra décréter, selon sa fantaisie, qu'il peut tantôt la respecter, tantôt y déroger au nom d'une cause jugée par lui légitime ? C'est un risque dont il faut tenir compte et dont Kant rappelle, dans sa célèbre controverse avec Benjamin Constant, toute la portée. En effet, c'est la source même du droit qui se trouve ici disqualifiée !
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Dire la vérité est toujours mieux que de la cacher .cacher la vérité c'est aussi se sentir coupable,ne plus pouvoir se regarder dans un miroir comme on dis .tandis que DIRE la vérité, c'est un effort ,je le reconnais,mais c'est aussi une façon de se sentira mieux .Pourquoi?parce que cacher quelque chose à un proche (ou même à une person ne inconnue)provoque ce sentiment de gene la ou on y pense à longueur de temps ,on peux même ne pas en dormir,selon la gravité du mensonge ...C'est donc pour cela que c'est mieux de dire la vérité. Comme on dis faute avoué à moitié pardonner!!J'espère que je t'aurais aider
Comment concilier le droit à la vérité de chacun et le souci de ne pas faire souffrir celui à qui cette vérité s'adresse ? En considérant qu'entre les deux, il existe une position médiane: mentir provisoirement en attendant le moment propice pour dire ce que l'on avait à dire. Car enfin, la vérité n'est pas "enfermée dans la brutalité d'un énoncé" (Ricot)
On peut la révéler par pallier, dans une "lente et précautionneuse progression" (Ricot). On sauve ainsi le droit à la vérité et, pour reprendre une formule de J Ricot, on refuse à celui qui a une mauvaise nouvelle à annoncer "un droit de violence", c'est-à-dire le droit de dire la vérité sans précaution. Jusque-là, nous avons condamné le mensonge au nom d'un droit fondamental accordé à l'individu. Mais cette condamnation tient-elle toujours si on l'évalue du point de vue de son utilité sociale ?
Oui, car une société qui est basée sur des échanges et des contrats, s'auto-détruirait si le mensonge n’y était pas rejeté et condamné. Aucune économie ne verrait le jour s’il était habituel de ne pas respecter les contrats passés. Aucun échange intellectuel, aucune éducation non plus, sans une confiance mutuelle à laquelle on puisse adhérer. C'est pourquoi tout doit être fait, dans la République, pour décourager la non-exécution des conventions. Il s'agit d'instaurer les conditions pour que le statut de la parole prononcée, de l'engagement pris, du savoir délivré acquiert une valeur aux yeux du plus grand nombre. Le contraire impliquerait une méfiance et une défiance de tous à l'égard de tous et nous entraînerait dans un état de nature invivable. Mais dans le même temps, et paradoxalement, être toujours sincère semble mettre en danger l'harmonie sociale.
Dès lors, si on comprend qu'il est moral de louer l'honnêteté et de condamner le mensonge, on comprend aussi qu'on puisse préconiser ce dernier s'il met en péril la cohésion sociale. Force est de reconnaître qu'un devoir coupé de son contexte et respecté aveuglément peut conduire au pire. C'est pourquoi il est bon que l'on s'interdise de rappeler à l'ami une faute ancienne, ou que l'on s'oblige à mentir à un criminel qui nous demande où se trouve l'homme qu'il poursuit. Mais ici, on veillera à ne pratiquer qu'un mensonge nécessaire. Il n'est donc pas recommandé de toujours mentir en faisant, par exemple, de toutes relations sociales une comédie permanente. Il faut que l'on puisse continuer de croire qu'au-delà des codes et des règles de savoir-vivre, il y a une place pour les amitiés sincères.
Toutefois, une règle morale qui tolère autant d'exceptions a-t-elle encore une valeur ? Ne l'avons-nous pas tant affaiblie qu'à son sujet chacun pourra décréter, selon sa fantaisie, qu'il peut tantôt la respecter, tantôt y déroger au nom d'une cause jugée par lui légitime ? C'est un risque dont il faut tenir compte et dont Kant rappelle, dans sa célèbre controverse avec Benjamin Constant, toute la portée. En effet, c'est la source même du droit qui se trouve ici disqualifiée !