Bonsoir つ ◕_◕ ༽つ. Je voudrai savoir si vous connaissez 1 ou 2 poème très connu écrit par Lamartine. Merci d'avance
Lista de comentários
Star16
A la grande chartreuseJéhova de la terre a consacré les cimes ; Elles sont de ses pas le divin marchepied, C'est là qu'environné de ses foudres sublimes Il vole, il descend, il s'assied.
Sina, l'Olympe même, en conservent la trace ; L'Oreb, en tressaillant, s'inclina sous ses pas ; Thor entendit sa voix, Gelboé vit sa face; Golgotha pleura son trépas.
Dieu que l'Hébron connait, Dieu que Cédar adore, Ta gloire à ces rochers jadis se dévoila; Sur le sommet des monts nous te cherchons encore; Seigneur, réponds-nous ! es-tu là ?
Paisibles habitants de ces saintes retraites, Comme l'ont entendu les guides d'Israël, Dans le calme des nuits, des hauteurs où vous êtes N'entendez-vous donc rien du ciel ?
Ne voyez-vous jamais les divines phalanges Sur vos dômes sacrés descendre et se pencher ? N'entendez-vous jamais des doux concerts des anges Retentir l'écho du rocher ?
Quoi ! l'âme en vain regarde, aspire, implore, écoute ; Entre le ciel et nous, est-il un mur d'airain ? Vos yeux, toujours levés vers la céleste voûte, Vos yeux sont-ils levés en vain ?
Pour s'élancer, Seigneur, où ta voix les appelle, Les astres de la nuit ont des chars de saphirs, Pour s'élever à toi, l'aigle au moins a son aile; Nous n'avons rien que nos soupirs !
Que la voix de tes saints s'élève et te désarme, La prière du juste est l'encens des mortels ; Et nous, pêcheurs, passons: nous n'avons qu'une larme A répandre sur tes autels.
Lista de comentários
Elles sont de ses pas le divin marchepied,
C'est là qu'environné de ses foudres sublimes
Il vole, il descend, il s'assied.
Sina, l'Olympe même, en conservent la trace ;
L'Oreb, en tressaillant, s'inclina sous ses pas ;
Thor entendit sa voix, Gelboé vit sa face;
Golgotha pleura son trépas.
Dieu que l'Hébron connait, Dieu que Cédar adore,
Ta gloire à ces rochers jadis se dévoila;
Sur le sommet des monts nous te cherchons encore;
Seigneur, réponds-nous ! es-tu là ?
Paisibles habitants de ces saintes retraites,
Comme l'ont entendu les guides d'Israël,
Dans le calme des nuits, des hauteurs où vous êtes
N'entendez-vous donc rien du ciel ?
Ne voyez-vous jamais les divines phalanges
Sur vos dômes sacrés descendre et se pencher ?
N'entendez-vous jamais des doux concerts des anges
Retentir l'écho du rocher ?
Quoi ! l'âme en vain regarde, aspire, implore, écoute ;
Entre le ciel et nous, est-il un mur d'airain ?
Vos yeux, toujours levés vers la céleste voûte,
Vos yeux sont-ils levés en vain ?
Pour s'élancer, Seigneur, où ta voix les appelle,
Les astres de la nuit ont des chars de saphirs,
Pour s'élever à toi, l'aigle au moins a son aile;
Nous n'avons rien que nos soupirs !
Que la voix de tes saints s'élève et te désarme,
La prière du juste est l'encens des mortels ;
Et nous, pêcheurs, passons: nous n'avons qu'une larme
A répandre sur tes autels.