Bonsoir, j'espère que vous allez bien! je lance un peu une bouteille à la mer... j'ai une dissertation en philosophie à faire pour demain et voici la question "Faut-il chercher des vérités hors de la science ?".
je cherche de l'aide pour déjà avoir une idée de comment structurer mon écrit (en terme de compo d'intro, de développement et de conclusion), j'ai besoin aussi de référence (enfin je crois) et puis surtout d'arguments...
ça fait 3 semaines déjà que je suis sur ce devoir mais il ne m'inspire rien, ni réponses ni questionnement existentiel.
je remercie à l'avance les réponses que je pourrais recevoir d'ici là.
Tout d'abord, cela semble irraisonnée de chercher des vérités hors de la science, en effet l'histoire nous à mintrer lorsqu'on essayer d'expliquer des phénomènes en dehors de la vision scientifique - qui se veut objectif - on associé ces observations à des objets extérieurs à l'homme (Dieu, la nature...) ainsi la vérité ne répondait pas à la réalité mais à nos croyances. C'est ce dont les philosophes des Lumières notamment ce sont battus, en effet, le dogme de la religion faisait tellement d'ombre à la vérité que l'on ne pouvait penser clairement, car oui, les croyances structures la pensée. Alors, chercher des vérités hors de la science est une cause perdue et sujette à de mauvaises explications car la science explique le réel, le réel étant ce qui est vraie.
Toute interprétation est permise mais toute n’est pas utile, pour rependre la formule biblique (1
Corinthiens 10:236
) . En effet, en tant qu’amoureux de la sagesse et de la rationalité, le philosophe
doit toujours partir du postulat que tout est explicable à l’aide de la raison, c’est seulement lorsque
la logique se confronte à un mur qui lui est rationnement infranchissable, qu’il peut « abolir le
savoir pour y laisser place à la croyance » comme le suggérait Kant pour traiter de la métaphysique.
L’exercice de l’interprétation philosophique comme une démarche rationnelle est difficile, certains
signes de notre monde semblent ne pas avoir de sens et semblent ne pas nécessiter que l’on s’y
attarde. Ici ce sont sur ces limites de la réflexion, ces frontières du raisonnement, lorsque l’esprit
harassé par une tentative d’interprétation honnête se penche vers un extrême aberrant, que nous
allons nous pencher. Toute interprétation ne se vaut pas, toute tentative d’explication n’est pas
raisonnable, bien des fois il semble plus logique de laisser des parts d’ombres que de tenter
d’illuminer des confins qui n’exige pas de lumières. La sagesse se trouve aussi dans
l’incompréhension. Si dans la majorité des cas, donner une interprétation à un signe à du sens,
donner du sens à tout n’a pas de sens. Cette méthode revient à chercher la petite bête dans les
moindres détails, afin que même une virgule soit une source de signification. Seul le vérifiable et le
concevable – par des outils, des raisonnements justes et objectifs – peuvent être interpréter jusque
dans leurs extrêmes, en dehors de cela les autres signes – qui ne sont ni vérifiable ni concevables
par ces mêmes outils – mènent à des interprétations illogiques et arbitraire. Elles mènent à des
finalités absurdes. Si une explication des signes est nécessaire et encouragé par la philosophie
« Tout » n’a pas nécessairement de sens, en effet Wittgenstein nous dit dans Tractatus logicophilosophicus
; « [Un signe n’est doué] de sens que si elle se prête (...) à la vérification ». Nous ne
pouvons avoir des explications – légitimes – que sur les théories vérifiables ou « falsifiable » pour
reprendre Popper, celles qui n’ont pas ces caractéristiques ne sont que des leurres, de la poudre aux
yeux, n’est expérimentable que ce qui est démontrable et falsifiable, ces choses-là sont sensé mais
les autres sont absurdes, or ce qui est absurde est dénué de sens, est insensé celui qui cherche du
sens dans l’insensé
1 votes Thanks 1
hlalia
c'était presque inespéré, merci à toi sache que tu donne le sourire a une lycéenne en temrinale qui rêve d'aller dormir
Lista de comentários
Voici quelques exemples pour t'aider dans ta réflexion
Explications:
Corinthiens 10:236
) . En effet, en tant qu’amoureux de la sagesse et de la rationalité, le philosophe
doit toujours partir du postulat que tout est explicable à l’aide de la raison, c’est seulement lorsque
la logique se confronte à un mur qui lui est rationnement infranchissable, qu’il peut « abolir le
savoir pour y laisser place à la croyance » comme le suggérait Kant pour traiter de la métaphysique.
L’exercice de l’interprétation philosophique comme une démarche rationnelle est difficile, certains
signes de notre monde semblent ne pas avoir de sens et semblent ne pas nécessiter que l’on s’y
attarde. Ici ce sont sur ces limites de la réflexion, ces frontières du raisonnement, lorsque l’esprit
harassé par une tentative d’interprétation honnête se penche vers un extrême aberrant, que nous
allons nous pencher. Toute interprétation ne se vaut pas, toute tentative d’explication n’est pas
raisonnable, bien des fois il semble plus logique de laisser des parts d’ombres que de tenter
d’illuminer des confins qui n’exige pas de lumières. La sagesse se trouve aussi dans
l’incompréhension. Si dans la majorité des cas, donner une interprétation à un signe à du sens,
donner du sens à tout n’a pas de sens. Cette méthode revient à chercher la petite bête dans les
moindres détails, afin que même une virgule soit une source de signification. Seul le vérifiable et le
concevable – par des outils, des raisonnements justes et objectifs – peuvent être interpréter jusque
dans leurs extrêmes, en dehors de cela les autres signes – qui ne sont ni vérifiable ni concevables
par ces mêmes outils – mènent à des interprétations illogiques et arbitraire. Elles mènent à des
finalités absurdes. Si une explication des signes est nécessaire et encouragé par la philosophie
« Tout » n’a pas nécessairement de sens, en effet Wittgenstein nous dit dans Tractatus logicophilosophicus
; « [Un signe n’est doué] de sens que si elle se prête (...) à la vérification ». Nous ne
pouvons avoir des explications – légitimes – que sur les théories vérifiables ou « falsifiable » pour
reprendre Popper, celles qui n’ont pas ces caractéristiques ne sont que des leurres, de la poudre aux
yeux, n’est expérimentable que ce qui est démontrable et falsifiable, ces choses-là sont sensé mais
les autres sont absurdes, or ce qui est absurde est dénué de sens, est insensé celui qui cherche du
sens dans l’insensé