Bonsoir les personnes disponibles. Avez-vous déjà lu Sobibor ? J'ai commencé à le lire mais je ne peux le finir. Si une personne peut résumer cette histoire en me donnant des extraits très importants. Je le remercie d'avance.
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Kadave
Tu appelles ça la guerre ! La guerre est une belle saleté, mais ça... Ça, c'est au-delà des mots. Il n'y a pas de mots pour ça ! Ces gens ne faisaient pas la guerre. On les a enlevés, arrachés à leurs pays. Déportés. Déportés, tu m'entends, pour les tuer comme des chiens ! A la guerre, on se bat. On est armé, on peut essayer de se défendre ! Mais eux, contre qui se battaient-ils et quelles étaient leurs armes ? Quelles ont été leurs chances de s'en sortir ? Et pourquoi les avez-vous tués ? Réponds ! Réponds, je te dis ! Quel crime avaient-ils commis pour mériter de mourir comme ça ? Dis-moi quel intérêt il y avait à déporter ces vieillards, ces femmes, ces enfants que vous êtes allés chercher un peu partout ? Parce qu'ils étaient dangereux ? Non. Leur seul crime, c'était d'être juifs, et rien d'autre ! Comme si on pouvait naître coupable... Et peu importe qu'ils aient été riches ou pauvres, ignorants ou savants, qu'ils aient été des gens biens ou des misérables. Vous les avez assassinés pour ce qu'ils étaient, parce qu'ils étaient ns juifs ! Voilà la vérité. Ce n'était pas la guerre, c'était un meurtre de masse, prémédité, à l'échelle d'un continent tout entier...
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Kadave
- Jaques, quoi qui se passe ici, ne m'en parle pas, ne me dis rien. Je ne veux pas le savoir. Fais que je reste aux cuisines et que je n'en sorte pas. Fais-le pour moi, je t'en prie !
J'ai promis. Dans le fond, je n'espérais pas m'en tirer à si bon compte. Ici-bas, chacun se comporte en fonction de ce qu'il est. Certains agissent, d'autres meurent, d'autres enfin préfèrent ne rien voir et ne rien entendre. C'est ainsi.
Kadave
Note de l'auteur, extrait.
"Seulement, il arrive parfois que la petite histoire croise les chemins de la grande. Celle qui s'écrit, dit-on, avec un H majuscule.
Au cœur des êtres comme au cœur du temps humain, des secrets que l'on s'efforce d'escamoter.
Des abîmes de noirceur.
Ce livre pour essayer de les dissiper."
-Sobibor, note de l'auteur Jean MOLLA
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