redaction : sujet: Après cette violente dispute, Hans décide d'écrire une lettre à Conrad pour lui expliquer qu'il souhaite tout en développant les différents sentiments qu'il éprouve désormais envers Conrad.
Ton texte fera au moins deux pages
merci d'avance
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PsychoKawaii
Conrad, mon ami, Je t'écris cette lettre car j'avais besoin de mettre sur papier ce que j'ai dans le cœur. Il fallait que je te dis tout ce que je pensais de notre altercation. Tout d'abord, j'avais pensé que tu avais honte de moi, de notre amitié, que tu refusais de me monter à ta famille. Je pensais que tu ne voulais pas qu'on nous voit ensemble. J'étais certain que tu ne me jugeais pas assez bien pour toi, que tu pensais que je t'étais inférieur. Tellement de personnes le pensent. J'étais prêt à refuser de t'adresser la parole, je ne voulais plus être ton ami. Je ne le voulais plus du tout. Jamais je n'accepterais d'être rabaissé, d'être humilié, d'être ainsi insulté ! Jamais ! Mais quelle erreur j'ai faite ! Je le découvre enfin. Tu ne pensais rien de tout ça : pour toi comme pour toi, j'étais ton égal. Nous sommes égaux. Quoi qu'il en soi je comprend désormais, et je suis désolé, tellement désolé d'avoir douté de toi, d'avoir cru ces horreurs que mon esprit me soufflait. Tu es mon seul ami : comment avais-je pu imaginer une seule seconde cela de toi, que tu pensais ces horreurs de moi ? Tu ne pouvais pas ressentir cela à mon égard, ça non, sûrement pas ! Mais tu sais que le doute fait croire de fausses choses : mon amitié à ton égard était dans mon esprit remise en question. Mais je t'aime autant qu'avant, peut être même plus : tu es mon ami. Les disputes renforcent les amitiés. Tu es si sympathique, si aimable, si serviable ! Tu me comprends parfaitement, comme moi pour toi. Je n'aurais pas pu imaginer que c'était la faute aux croyances de ta maman... Mais je peux comprendre que certaines personnes pensent ainsi, même si j'en suis blessé. Tu me dis qu'elle est polonaise; cette haine dans sa famille doit dater de l'époque d'Hitler. Tout les non-juifs haïssaient les personnes de ma religion à cette époque, surtout si c'est une famille royale ! Et, la preuve, il reste encore des personnes qui jugent les Juifs mauvais. Mais nous sommes comme les autres ! Nous sommes des humains ! Oui, ma famille et moi avons chacun deux bras, deux jambes et une tête dans la quelle il y a un cerveau, sur la quelle il y a deux yeux, un nez, une bouche. Mais tout le monde ne semble pas le comprendre... J'en suis blessé, je le répète. Je comprends tes réticences à me présenter à ta famille, et c'est sûrement mieux ainsi. Je n'aurais pas aimé me sentir rejeté, méprisé, haï par tes parents. J'en aurais été profondément vexé - tu sais comme je suis susceptible, et comme ma fierté est grande. Je la porte haute, oui, même si je suis, je cite certains, un "sale juif" ! Ce n'est pas de ta faute. On peut bien contourner ce "petit problème". Notre amitié peut le contourner, elle peut contourner ça, crois moi. Je ne t'en veux pas du tout, ne t'inquiète pas, Conrad. Je suis heureux que tu m'ais révélé ce secret. Je suppose que ta mère n'apprécierait pas -secret de famille oblige. S'il te plaît, fais moi part de ton avis sur le sujet - un sujet bien épineux, je trouve.
Hans, ton ami de toujours.
j'espère que c'est assez ? dis moi ta note quand tu sauras :)
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Je t'écris cette lettre car j'avais besoin de mettre sur papier ce que j'ai dans le cœur. Il fallait que je te dis tout ce que je pensais de notre altercation. Tout d'abord, j'avais pensé que tu avais honte de moi, de notre amitié, que tu refusais de me monter à ta famille. Je pensais que tu ne voulais pas qu'on nous voit ensemble. J'étais certain que tu ne me jugeais pas assez bien pour toi, que tu pensais que je t'étais inférieur. Tellement de personnes le pensent. J'étais prêt à refuser de t'adresser la parole, je ne voulais plus être ton ami. Je ne le voulais plus du tout. Jamais je n'accepterais d'être rabaissé, d'être humilié, d'être ainsi insulté ! Jamais ! Mais quelle erreur j'ai faite ! Je le découvre enfin. Tu ne pensais rien de tout ça : pour toi comme pour toi, j'étais ton égal. Nous sommes égaux. Quoi qu'il en soi je comprend désormais, et je suis désolé, tellement désolé d'avoir douté de toi, d'avoir cru ces horreurs que mon esprit me soufflait. Tu es mon seul ami : comment avais-je pu imaginer une seule seconde cela de toi, que tu pensais ces horreurs de moi ? Tu ne pouvais pas ressentir cela à mon égard, ça non, sûrement pas ! Mais tu sais que le doute fait croire de fausses choses : mon amitié à ton égard était dans mon esprit remise en question. Mais je t'aime autant qu'avant, peut être même plus : tu es mon ami. Les disputes renforcent les amitiés. Tu es si sympathique, si aimable, si serviable ! Tu me comprends parfaitement, comme moi pour toi. Je n'aurais pas pu imaginer que c'était la faute aux croyances de ta maman... Mais je peux comprendre que certaines personnes pensent ainsi, même si j'en suis blessé. Tu me dis qu'elle est polonaise; cette haine dans sa famille doit dater de l'époque d'Hitler. Tout les non-juifs haïssaient les personnes de ma religion à cette époque, surtout si c'est une famille royale ! Et, la preuve, il reste encore des personnes qui jugent les Juifs mauvais. Mais nous sommes comme les autres ! Nous sommes des humains ! Oui, ma famille et moi avons chacun deux bras, deux jambes et une tête dans la quelle il y a un cerveau, sur la quelle il y a deux yeux, un nez, une bouche. Mais tout le monde ne semble pas le comprendre... J'en suis blessé, je le répète. Je comprends tes réticences à me présenter à ta famille, et c'est sûrement mieux ainsi. Je n'aurais pas aimé me sentir rejeté, méprisé, haï par tes parents. J'en aurais été profondément vexé - tu sais comme je suis susceptible, et comme ma fierté est grande. Je la porte haute, oui, même si je suis, je cite certains, un "sale juif" ! Ce n'est pas de ta faute. On peut bien contourner ce "petit problème". Notre amitié peut le contourner, elle peut contourner ça, crois moi. Je ne t'en veux pas du tout, ne t'inquiète pas, Conrad. Je suis heureux que tu m'ais révélé ce secret. Je suppose que ta mère n'apprécierait pas -secret de famille oblige. S'il te plaît, fais moi part de ton avis sur le sujet - un sujet bien épineux, je trouve.
Hans, ton ami de toujours.
j'espère que c'est assez ? dis moi ta note quand tu sauras :)