je suis pas sur mais voilà ce que j'ai trouvé donc ils font grève je te met les détails.
Explications:
Les grèves de mai-juin 1936
D’une ampleur sans précédent, cette explosion sociale spontanée est le fruit de la conjugaison de plusieurs facteurs: à l’enthousiasme suscité par la victoire électorale des socialistes s’ajoutent en effet la méfiance populaire vis-à-vis de la classe politique, née des frustrations qui suivirent les victoires de la gauche en 1924 et en 1932, et les aspirations révolutionnaires qui animaient une partie de la classe ouvrière. Mobilisant deux millions d’ouvriers, ces grèves revêtent un caractère nouveau, comme le montrent bien diverses photographies de l’époque : d’une part, elles se traduisent par l’occupation des lieux de travail par les ouvriers, destinée à immobiliser les machines et à empêcher le patronat d’employer un personnel de remplacement ; d’autre part, les ouvriers adoptent volontairement un comportement pacifiste exemplaire, évitant tout incident violent ou toute destruction de matériel. Contrairement aux conflits sociaux des années 1920, ces “grèves de la joie” ne furent pas suivies d’une répression brutale. C'est précisément une atmosphère de camaraderie qui émane de cette image de grévistes jouant aux cartes au son de l'accordéon, dans la cour d'une usine occupée en région parisienne au mois de juin. Formant un cercle autour des joueurs de cartes et de l’accordéoniste, les ouvriers, le sourire aux lèvres, expriment ainsi dans cette photographie leur joie devant la victoire des socialistes aux élections de mai. Débordant le secteur de la métallurgie, ces grèves atteignirent d’autres branches de l’industrie et, même, du commerce : pour la première fois, les employés des grands magasins parisiens suivirent le mouvement, notamment aux Galeries Lafayette, qu’un cliché pris en mai 1936 montre occupées par les salariés, rassemblés à cette occasion autour de l’escalier d’honneur pour écouter le discours de Léon Jouhaux, secrétaire général de la C.G.T. (1909-1947). Suspendue au-dessus de la tribune de l’orateur, une banderole porte l’inscription suivante « Restons unis, nous vaincrons ». Figure essentielle de 1936, Léon Jouhaux, rejetant la tradition syndicaliste révolutionnaire, s’efforça de canaliser cette explosion sociale spontanée et négocia avec le gouvernement une solution à la crise.
Lista de comentários
Réponse:
je suis pas sur mais voilà ce que j'ai trouvé donc ils font grève je te met les détails.
Explications:
Les grèves de mai-juin 1936
D’une ampleur sans précédent, cette explosion sociale spontanée est le fruit de la conjugaison de plusieurs facteurs: à l’enthousiasme suscité par la victoire électorale des socialistes s’ajoutent en effet la méfiance populaire vis-à-vis de la classe politique, née des frustrations qui suivirent les victoires de la gauche en 1924 et en 1932, et les aspirations révolutionnaires qui animaient une partie de la classe ouvrière. Mobilisant deux millions d’ouvriers, ces grèves revêtent un caractère nouveau, comme le montrent bien diverses photographies de l’époque : d’une part, elles se traduisent par l’occupation des lieux de travail par les ouvriers, destinée à immobiliser les machines et à empêcher le patronat d’employer un personnel de remplacement ; d’autre part, les ouvriers adoptent volontairement un comportement pacifiste exemplaire, évitant tout incident violent ou toute destruction de matériel. Contrairement aux conflits sociaux des années 1920, ces “grèves de la joie” ne furent pas suivies d’une répression brutale. C'est précisément une atmosphère de camaraderie qui émane de cette image de grévistes jouant aux cartes au son de l'accordéon, dans la cour d'une usine occupée en région parisienne au mois de juin. Formant un cercle autour des joueurs de cartes et de l’accordéoniste, les ouvriers, le sourire aux lèvres, expriment ainsi dans cette photographie leur joie devant la victoire des socialistes aux élections de mai. Débordant le secteur de la métallurgie, ces grèves atteignirent d’autres branches de l’industrie et, même, du commerce : pour la première fois, les employés des grands magasins parisiens suivirent le mouvement, notamment aux Galeries Lafayette, qu’un cliché pris en mai 1936 montre occupées par les salariés, rassemblés à cette occasion autour de l’escalier d’honneur pour écouter le discours de Léon Jouhaux, secrétaire général de la C.G.T. (1909-1947). Suspendue au-dessus de la tribune de l’orateur, une banderole porte l’inscription suivante « Restons unis, nous vaincrons ». Figure essentielle de 1936, Léon Jouhaux, rejetant la tradition syndicaliste révolutionnaire, s’efforça de canaliser cette explosion sociale spontanée et négocia avec le gouvernement une solution à la crise.