bonsoir s'il vous plaît aidez moi j'ai rien compris en français,je suis en second, faut que je fasse le propos et la structure du texte ci-dessous.

—Monsieur Forestier, s’il vous plaît ?

– Au troisième, la porte à gauche.

Le concierge avait répondu cela d’une voix

aimable où apparaissait une considération pour

son locataire. Et Georges Duroy monta l’escalier.

Il était un peu gêné, intimidé, mal à l’aise. Il

portait un habit pour la première fois de sa vie, et

l’ensemble de sa toilette l’inquiétait. Il la sentait

défectueuse en tout, par les bottines non vernies

mais assez fines cependant, car il avait la

coquetterie du pied, par la chemise de quatre

francs cinquante achetée le matin même au

Louvre, et dont le plastron trop mince ce cassait

déjà. Ses autres chemises, celles de tous les jours,

ayant des avaries plus ou moins graves, il n’avait

pu utiliser même la moins abîmée.

Son pantalon, un peu trop large, dessinait mal la jambe, semblait s’enrouler autour du mollet,

avait cette apparence fripée que prennent les

vêtements d’occasion sur les membres qu’ils

recouvrent par aventure. Seul, l’habit n’allait pas

mal, s’étant trouvé à peu près juste pour la taille.

Il montait lentement les marches, le cœur

battant, l’esprit anxieux, harcelé surtout par la

crainte d’être ridicule ; et, soudain, il aperçut en

face de lui un monsieur en grande toilette qui le

regardait. Ils se trouvaient si près l’un de l’autre

que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il

demeura stupéfait : c’était lui-même, reflété par

une haute glace en pied qui formait sur le palier

du premier une longue perspective de galerie. Un

élan de joie le fit tressaillir, tant il se jugea mieux

qu’il n’aurait cru.

N’ayant chez lui que son petit miroir à barbe,

il n’avait pu se contempler entièrement, et

comme il n’y voyait que fort mal les diverses

parties de sa toilette improvisée, il s’exagérait les

imperfections, s’affolait à l’idée d’être grotesque.

Mais voilà qu’en s’apercevant brusquement

dans la glace, il ne s’était pas même reconnu ; il s’était pris pour un autre, pour un homme du

monde, qu’il avait trouvé fort bien, fort chic, au

premier coup d’œil.

Et maintenant, en se regardant avec soin, il

reconnaissait que, vraiment, l’ensemble était

satisfaisant.

Alors il s’étudia comme font les acteurs pour

apprendre leurs rôles. Il se sourit, se tendit la

main, fit des gestes, exprima des sentiments :

l’étonnement, le plaisir, l’approbation ; et il

chercha les degrés du sourire et les intentions de

l’œil pour se montrer galant auprès des dames,

leur faire comprendre qu’on les admire et qu’on

les désire.

Cest le début de bel ami, sil vous plais aidez moi ~_~.​
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