Bonsoirrr pouvez voud maiderrr pleaseee c un devoir dhistoire sur valerie giscard d'estaing il me faudrait une i.tro un develloement de 2 partie et une conclusion cest pour demain jaime pas trop demander sa mais voila
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Document: éditorial du joumal Le Monde du 1er janvier 1975
On n'a pas, en 1974, modifié le numéro de la République comme en 1946 ou en 1958. Les institutions, la Constitution, les lois de l'État, les principes et les grandes orientations de l'action du pouvoir, ses méthodes mêmes et surtout le personnel en place, à commencer par les élus, rien n'a changé. [...] Et cependant, s'il est un millésime qui risque de servir longtemps de date de référence, c'est bien celui-là. Car en 1974 une page a été tournée, une étape de seize années de la vie nationale s'est achevée. Il semble bien qu'on vienne tout simplement d'assister à la fin du gaullisme.
II [Valéry Giscard d'Estaing] marque très vite qu'il n'entend nullement être le gardien de l'héritage, mais veul au contraire transformer et rajeunir la Ve République. [...] La nomination de trois, et bientôt quatre femmes à la tête de ministères ou secrétariats d'État, les nouvelles dénominations ou responsabilités de plusieurs départements qualité de la vie, condition féminine, action sociale ou travailleurs immigrés - tous ces choix, dont certains étonnent, expriment une volonté d innovation, de rupture avec les vieilles habitudes. [...]
Les successifs plans de lutte contre l'inflation ou de refroidissement > s'accompagnent de mesures sociales parfois hardies - garanties pour la perte ou la recherche d'un emploi, relèvement rapide du minimum vieillesse, promesse d'extension de la Sécurité sociale à tous les Français, etc. - que la gauche ne désavouerait pas. Et voilà plus sérieux: la majorité non seulement électorale, mais civile, abaissée à dix-huit ans, la loi sur la contraception, la libéralisation de l'avortement entreprise, el cette fois votée, grâce à l'obstination et au savoir-faire du ministre de la santé. Mme Simone Veil. [...]
Ces révisions, cependant, s'inscrivent sur la toile de fond d'un réveil de l'opinion, et d'un réveil amer. Les nuées qui recouvraient les réalités françaises se dissipent. À la veille de la mort de Georges Pompidou, 76 % des Français se déclaraient, selon les sondages, inquiets pour l'avenir. L'effet euphorisant de la campagne présidentielle avait ramené, au début de l'été, ce taux d'inquiétude à 45 %. À l'automne, la montée du chômage, le rythme de l'inflation, les incertitudes sur l'approvisionnement en énergie, le freinage de l'expansion et de la consommation, réveillaient l'angoisse du lendemain, que ressentaient, fin novembre, 77 % des personnes interrogées.
Source: Pierre Viansson-Ponté, « La fin du gaullisme », Le Monde, 1er janvier 1975.
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Document: éditorial du joumal Le Monde du 1er janvier 1975
On n'a pas, en 1974, modifié le numéro de la République comme en 1946 ou en 1958. Les institutions, la Constitution, les lois de l'État, les principes et les grandes orientations de l'action du pouvoir, ses méthodes mêmes et surtout le personnel en place, à commencer par les élus, rien n'a changé. [...] Et cependant, s'il est un millésime qui risque de servir longtemps de date de référence, c'est bien celui-là. Car en 1974 une page a été tournée, une étape de seize années de la vie nationale s'est achevée. Il semble bien qu'on vienne tout simplement d'assister à la fin du gaullisme.
II [Valéry Giscard d'Estaing] marque très vite qu'il n'entend nullement être le gardien de l'héritage, mais veul au contraire transformer et rajeunir la Ve République. [...] La nomination de trois, et bientôt quatre femmes à la tête de ministères ou secrétariats d'État, les nouvelles dénominations ou responsabilités de plusieurs départements qualité de la vie, condition féminine, action sociale ou travailleurs immigrés - tous ces choix, dont certains étonnent, expriment une volonté d innovation, de rupture avec les vieilles habitudes. [...]
Les successifs plans de lutte contre l'inflation ou de refroidissement > s'accompagnent de mesures sociales parfois hardies - garanties pour la perte ou la recherche d'un emploi, relèvement rapide du minimum vieillesse, promesse d'extension de la Sécurité sociale à tous les Français, etc. - que la gauche ne désavouerait pas. Et voilà plus sérieux: la majorité non seulement électorale, mais civile, abaissée à dix-huit ans, la loi sur la contraception, la libéralisation de l'avortement entreprise, el cette fois votée, grâce à l'obstination et au savoir-faire du ministre de la santé. Mme Simone Veil. [...]
Ces révisions, cependant, s'inscrivent sur la toile de fond d'un réveil de l'opinion, et d'un réveil amer. Les nuées qui recouvraient les réalités françaises se dissipent. À la veille de la mort de Georges Pompidou, 76 % des Français se déclaraient, selon les sondages, inquiets pour l'avenir. L'effet euphorisant de la campagne présidentielle avait ramené, au début de l'été, ce taux d'inquiétude à 45 %. À l'automne, la montée du chômage, le rythme de l'inflation, les incertitudes sur l'approvisionnement en énergie, le freinage de l'expansion et de la consommation, réveillaient l'angoisse du lendemain, que ressentaient, fin novembre, 77 % des personnes interrogées.
Source: Pierre Viansson-Ponté, « La fin du gaullisme », Le Monde, 1er janvier 1975.
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Introduction : Valéry Giscard d'Estaing a été président de la République française de 1974 à 1981. Son mandat a été marqué par des réformes importantes et la modernisation de la société française. Dans ce document, un éditorial du journal Le Monde du 1er janvier 1975, l'auteur analyse les changements politiques en France après l'élection de Giscard d'Estaing.
Partie 1 : Le départ du gaullisme
L'auteur de l'éditorial affirme que l'élection de Giscard d'Estaing a marqué la fin du gaullisme, une période de seize années de la vie nationale. En effet, Giscard d'Estaing a rompu avec l'héritage gaulliste et a cherché à moderniser la Ve République. Il a nommé des femmes à des postes ministériels importants, ce qui était une première en France.
Partie 2 : Les réformes de Giscard d'Estaing
Giscard d'Estaing a mené des réformes importantes pendant son mandat. Il a réformé le droit de la famille, la contraception et l'avortement, ainsi que le droit du travail. Il a également lancé des projets de modernisation, comme la construction du TGV et l'ouverture de la première centrale nucléaire française. Ces réformes ont contribué à moderniser la société française et à la rendre plus égalitaire.
Conclusion : Valéry Giscard d'Estaing a été un président de la République marquant, qui a cherché à moderniser la France et à la rendre plus égalitaire. Il a rompu avec l'héritage gaulliste et a mené des réformes importantes qui ont eu un impact durable sur la société française.