Cahier de doléances du tiers-état des villes « L'an 1789, le cinquième jour du mois de mars, l'Assemblée des tisserands convoqués extraordinairement à Compiègne, en exécution des lettres du Roi données à Versailles le 14 janvier 1789 pour l'assemblée du Tiers-État qui doit être tenue dans l'Hôtel de Ville, pour rédiger le cahier dont il est parlé dans ladite ordonnance et nommer des députés pour porter ledit cahier. Nous demandons à Sa Majesté du pain à bon marché, la diminution des taxes sur le sel et le tabac, la suppression des aides (c'est à dire les impôts indirects). Nous demandons à Sa Majesté que nous soyons tous égaux pour le logement des troupes car il n'y a que les pauvres qui logent (c'est à dire qu'il n'y a que les pauvres qui accueillent chez eux les soldats en cas de campagne militaire, et doivent les nourrir]. Ensuite nous prions Sa Majesté de nous donner l'usage de sa forêt, comme l'avaient nos ancêtres (c'est à dire le droit d'aller dans la forêt pour chasser par exemple. En général les forêts et leur gibier sont réservées aux nobles ou au roi, la chasse étant une activité nobiliaire]. Nous prions Dieu pour la conservation de notre bon Roi Louis seize. » Cahier de doléances des tisserands de la ville de Compiègne,
Les paysans devaient payer la taille, la gabelle, devait au roi des jours de corvée, le champarteur venait prendre le dixième des récoltes, et le curé lui aussi avait droit à un dixième : c'était la dîme.
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lila733
quand g dit dit la facto c par ce que j'avais la flemme d'écrire
lila733
ok merci pour les conseils mdr du coup bein à demain si on se reparle en message où samedi pour le cour du matin et peut-être la conférence si tu va
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Les paysans devaient payer la taille, la gabelle, devait au roi des jours de corvée, le champarteur venait prendre le dixième des récoltes, et le curé lui aussi avait droit à un dixième : c'était la dîme.