La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août , foi d'animal, Intérêt et principal. La Fourmi n'est pas prêteuse ; C'est là son moindre défaut . Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse . Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez ? j'en suis fort aise : Et bien ! dansez maintenant.
millotte
La fourmi fière d'elle, à l'abri dans sa fourmilère rempli de victuailles se moque de la cigale. Mais ses amies de la colonies lui demandent si elle n'est pas trop sévère et égoîste avec la cigale qui s'est amusée tout l'été au lieu de faire des provisions pour l'hiver. La fourmi était trop fière pour revenir sur sa décision et ne voulu pas aider la fourmi et sur ces mots sortit prendre l'air. Mais là, un vent terrible se leva et l'emporta loin de chez elle. Tétanisée par la peur et le froid elle chercha de l'aide. Elle vit des oies sauvages, aidez-moi leur dit elles De toute façon, vous aviez cas faire comme nous partir dans les pays chauds, nous ont fait une pause et on repart vers le soleil. Aidez moi, je ne vis pas comme vous, j'ai fais des provisions tout l'été pour tenir cet hiver avec mes congénères mais le vent m'a emporté loin de chez moi. Soite, dit une oie monte sur mon dos on va retrouver ta fourmiliaire et en quelques coups d'ailes l'oie retrouva l'abri de la fourmi l'a déposa et reparti. La fourmi fut rassurée et réfléchi au comportement qu'elle a eu avec la cigale. Elle se dit que si l'oie avait réagi comme elle, elle serait morte de froid et de faim. La fourmi appella la cigale et lui dit d'entrer au chaud et de manger tout ce qu'elle veut. Morale : Il faut soit même être confronté à des difficultées pour comprendre ceux qui en ont.
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La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'août , foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut .
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse .
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant.
Morale : Il faut soit même être confronté à des difficultées pour comprendre ceux qui en ont.