Afin d'aboutir à une action publique concrète, de nombreuses étapes précèdent, ces dernières sont faites de l'action de plusieurs acteurs divers, qui s'opposent ou se complètent (s'aident).
Dans un premier temps, on parle de lanceurs d'alerte, qui mobilisent l'opinion publique pour présenter, expliquer l'existence d'un danger pour la population ou la biodiversité. Par exemple, dans le cas des algues vertes en Bretagne, on peut parler du cavalier qui cherche à comprendre la mort de son cheval. Le lanceur d'alertes afin que ce qu'il dénonce soit entendu et ait une répercussion a la nécessité d'avoir un réseau, un capital social important. Ce dans l'objectif de mobiliser des individus comme les médias qui permettent de mettre en avant et de faire connaître de tous ce problème.
On peut ainsi parler d'une certaine introduction à la création d'une action publique, ce sont les prémisses. Si l'introduction et les lanceurs d'alerte ont suffisamment bien définis et présentés ce problème pour qu'il soit visible par tous, d'autres acteurs vont intervenir.
Il peut y avoir la société civile (individus lambdas, syndicats...) qui se rend compte que ses intérêts sont lésés et tentent de les défendre.
On peut aussi avoir les principaux intéressés (les accusés) qui vont chercher à se défendre, soit en avançant des arguments, des recherches scientifiques ou bien en démontant les arguments des parties adverses (réfutant les arguments avancés notamment). Lorsqu'une multitude d'acteurs entrent en jeu et que la " discussion" commence à prendre de l'ampleur, alors on peut supposer une mobilisation d'acteurs publiques c'est-à-dire de collectivités territoriales ou administratives comme la mairie à l'échelle locale, les communautés de commune à une échelle locale plus élargie, le gouvernement à une échelle nationale...
Seul acteurs à pouvoir prendre des décisions applicables pour l'ensemble de la population, aucune action publique ne voit le jour sans intervention des acteurs publics, ce qui limitent ainsi grandement les possibilités d'actions de ces mouvements, soumis à une autorité légale.
Cependant, il semble aussi pertinent de ne pas négliger les acteurs autres, mais tout de même jouant une place prépondérante à l'image des ONG (Organisations Non Gouvernementales) comme Greenpeace ou WWF qui cherche à défendre les intérêts des individus et surtout de la biodiversité par des actions "coups de poing" comme l'affichage de banderoles sur le Christ-Rédempteur à Rio de Janeiro.
C'est par l'action complémentaire de tous les acteurs qu'une action publique pour l'environnement peut avoir lieu, être mise en place. Bien que l'action de certains acteurs puissent retarder voir supprimer une action publique comme en témoigne le cas des Algues Vertes en Bretagne avec l'existence de lobbys industriels.
J'espère que la réponse te conviendra, n'hésite pas si tu as besoin de plus de renseignements.
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Afin d'aboutir à une action publique concrète, de nombreuses étapes précèdent, ces dernières sont faites de l'action de plusieurs acteurs divers, qui s'opposent ou se complètent (s'aident).
Dans un premier temps, on parle de lanceurs d'alerte, qui mobilisent l'opinion publique pour présenter, expliquer l'existence d'un danger pour la population ou la biodiversité. Par exemple, dans le cas des algues vertes en Bretagne, on peut parler du cavalier qui cherche à comprendre la mort de son cheval. Le lanceur d'alertes afin que ce qu'il dénonce soit entendu et ait une répercussion a la nécessité d'avoir un réseau, un capital social important. Ce dans l'objectif de mobiliser des individus comme les médias qui permettent de mettre en avant et de faire connaître de tous ce problème.
On peut ainsi parler d'une certaine introduction à la création d'une action publique, ce sont les prémisses. Si l'introduction et les lanceurs d'alerte ont suffisamment bien définis et présentés ce problème pour qu'il soit visible par tous, d'autres acteurs vont intervenir.
Il peut y avoir la société civile (individus lambdas, syndicats...) qui se rend compte que ses intérêts sont lésés et tentent de les défendre.
On peut aussi avoir les principaux intéressés (les accusés) qui vont chercher à se défendre, soit en avançant des arguments, des recherches scientifiques ou bien en démontant les arguments des parties adverses (réfutant les arguments avancés notamment). Lorsqu'une multitude d'acteurs entrent en jeu et que la " discussion" commence à prendre de l'ampleur, alors on peut supposer une mobilisation d'acteurs publiques c'est-à-dire de collectivités territoriales ou administratives comme la mairie à l'échelle locale, les communautés de commune à une échelle locale plus élargie, le gouvernement à une échelle nationale...
Seul acteurs à pouvoir prendre des décisions applicables pour l'ensemble de la population, aucune action publique ne voit le jour sans intervention des acteurs publics, ce qui limitent ainsi grandement les possibilités d'actions de ces mouvements, soumis à une autorité légale.
Cependant, il semble aussi pertinent de ne pas négliger les acteurs autres, mais tout de même jouant une place prépondérante à l'image des ONG (Organisations Non Gouvernementales) comme Greenpeace ou WWF qui cherche à défendre les intérêts des individus et surtout de la biodiversité par des actions "coups de poing" comme l'affichage de banderoles sur le Christ-Rédempteur à Rio de Janeiro.
C'est par l'action complémentaire de tous les acteurs qu'une action publique pour l'environnement peut avoir lieu, être mise en place. Bien que l'action de certains acteurs puissent retarder voir supprimer une action publique comme en témoigne le cas des Algues Vertes en Bretagne avec l'existence de lobbys industriels.
J'espère que la réponse te conviendra, n'hésite pas si tu as besoin de plus de renseignements.