Consignes : en vous aidant de votre tableau complète sur la partie 2 ( l’expression de l’indignation du poète ) du commentaire du texte , rédigée une sous partie de commentaire du texte qui mettra en évidence l’idée suivante :dans ce poème , Victor Hugo veut montrer que le travail des enfants est un scandale absolu s’il vous plaît aider moi jais vraiment besoin d’aide je vous remercie en n’avance
Victor Hugo visiblement veut persuader le lecteur et il fait appel aux émotions. Il va cependant plus loin et laisse percer son indignation.
"Ô servitude infâme imposée à l'enfant !" la servitude montre que les enfants sont comme esclaves dans cette fabrique et pour lui, c'est une infamie, c'est à dire une honte, un déshonneur pour la société qui le tolère. Les références à Apollon, dieu de la beauté et à Voltaire, philosophe célèbre pour ces traits d'esprit veut prouver que ce travail déforme jusqu'au rachitisme mais qu'il atrophie la pensée. Alors pour montrer cette dégradation, le poète va utiliser l'antithèse : "richesse/misère", "âme à la machine"/"la retire à l'homme". La métaphore "jeunesse en fleur" contraste avec l'enfant qui devient un simple outil. Alors le poète s'enflamme at avec la récurrence "maudit" dont il fait une anaphore, il y a là comme le cri du poète qui est aussi le défenseur des Misérables et qui mettra cette misère devant les députés de l'Assemblée.
Explications :
... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : - Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes !
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : Où va-t-il ? que veut-il ?
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux
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maryam1233
J’ai une question Eceque vous avez trouvé ça c’est internet parceque ma prof nous a dit qu’elle connaît déjà les reponse sur internet
niogret2m
Non; Rassure-toi, je suis prof moi-même et je connais bien le poème !
- Le tableau décrit est miséreux, tragique, émouvant, scandaleux (maladie)
- Ils sont très jeunes (huit ans) alors qu’à cet âge-là on ne devrait penser qu’à s’amuser et non à travailler dans ces conditions extrêmes.
- Ils sont totalement inclus dans la machine infernale du travail (on parle du nombre d’heures effectuées, de machines, la durée du travail (de l’aube au soir),
- Ils sont condamnés à travailler « éternellement » et à faire sans cesse les mêmes gestes (comparaison à Sisyphe : je te laisse regarder qui était Sisyphe et tu comprendras)
- Les enfants sont prisonniers de cette économie grandissante, de cette machine qui devient un monstre (enfer, hideux, dents, sombre…)
- Ils ne s’arrêtent jamais « jamais »
- Ils deviennent de vrais fantômes et sont voués à la mort dans cette usine (références : « cendre », mort)
- On peut aussi noter un parallélisme entre le travail et le progrès : c’est ironique, le travail est mauvais et on se demande si c’est cela le progrès, ce travail qui détruit les enfants « qui brise la jeunesse en fleur, qui donne une âme…à l’homme »
- Ce travail c’est l’incarnation du mal, du diable en personne.
- Les enfants au travail = les valeurs sont chamboulées (antithèse « produit la richesse en créant la misère »)
- Anaphore du mot « maudit » : le poète est en colère, il s’insurge
- L’enfant est une création divine, une création innocente de Dieu. Cette innocence est bafouée, volée par ce travail de forçat. (regarde le champ lexical qui se rapporte à la haine comme « haï, vice »)
- Mais le poète reste optimiste tout de même. Il souhaite que ce travail, le vrai travail donne la liberté au peuple et non la soumission, la douleur, la mort (champ lexical de la joie dans les deux derniers vers)
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Victor Hugo visiblement veut persuader le lecteur et il fait appel aux émotions. Il va cependant plus loin et laisse percer son indignation.
"Ô servitude infâme imposée à l'enfant !" la servitude montre que les enfants sont comme esclaves dans cette fabrique et pour lui, c'est une infamie, c'est à dire une honte, un déshonneur pour la société qui le tolère. Les références à Apollon, dieu de la beauté et à Voltaire, philosophe célèbre pour ces traits d'esprit veut prouver que ce travail déforme jusqu'au rachitisme mais qu'il atrophie la pensée. Alors pour montrer cette dégradation, le poète va utiliser l'antithèse : "richesse/misère", "âme à la machine"/"la retire à l'homme". La métaphore "jeunesse en fleur" contraste avec l'enfant qui devient un simple outil. Alors le poète s'enflamme at avec la récurrence "maudit" dont il fait une anaphore, il y a là comme le cri du poète qui est aussi le défenseur des Misérables et qui mettra cette misère devant les députés de l'Assemblée.
Explications :
... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : - Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes !
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : Où va-t-il ? que veut-il ?
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux
Réponse :
bonjour
Explications :
voilà des éléments pour t'aider dans ton devoir
- Le tableau décrit est miséreux, tragique, émouvant, scandaleux (maladie)
- Ils sont très jeunes (huit ans) alors qu’à cet âge-là on ne devrait penser qu’à s’amuser et non à travailler dans ces conditions extrêmes.
- Ils sont totalement inclus dans la machine infernale du travail (on parle du nombre d’heures effectuées, de machines, la durée du travail (de l’aube au soir),
- Ils sont condamnés à travailler « éternellement » et à faire sans cesse les mêmes gestes (comparaison à Sisyphe : je te laisse regarder qui était Sisyphe et tu comprendras)
- Les enfants sont prisonniers de cette économie grandissante, de cette machine qui devient un monstre (enfer, hideux, dents, sombre…)
- Ils ne s’arrêtent jamais « jamais »
- Ils deviennent de vrais fantômes et sont voués à la mort dans cette usine (références : « cendre », mort)
- On peut aussi noter un parallélisme entre le travail et le progrès : c’est ironique, le travail est mauvais et on se demande si c’est cela le progrès, ce travail qui détruit les enfants « qui brise la jeunesse en fleur, qui donne une âme…à l’homme »
- Ce travail c’est l’incarnation du mal, du diable en personne.
- Les enfants au travail = les valeurs sont chamboulées (antithèse « produit la richesse en créant la misère »)
- Anaphore du mot « maudit » : le poète est en colère, il s’insurge
- L’enfant est une création divine, une création innocente de Dieu. Cette innocence est bafouée, volée par ce travail de forçat. (regarde le champ lexical qui se rapporte à la haine comme « haï, vice »)
- Mais le poète reste optimiste tout de même. Il souhaite que ce travail, le vrai travail donne la liberté au peuple et non la soumission, la douleur, la mort (champ lexical de la joie dans les deux derniers vers)