Aucun mot n'est trop grand trop fou quand c'est pour elle Je lui songe une robe en nuage filés Et je rendrai jaloux les anges de ses ailes De ses bijoux les hirondelles Sur la terre les fleurs se croiront exilés
Je tresserai mes vers de verre et de verveine Je tisserai ma rime au métier de la fée Et trouvère du vent je verserai la vaine Avoine verte de mes veines Pour récolter la strophe et t'offrir ce trophée
Et parlant de tes mains comment se peut-il faire Que je n'en ai rien dit moi qui les aime tant Tes main que tant de fois les miennes réchauffèrent Du froid qu'il fait dans notre enfer Primevères du cœur promesses du printemps
Tes merveilleuses mains à qui d' autres rêvèrent Téméraires blancheurs oiseaux de paradis Et que jalousement mes longs baisers rêvèrent Automne été printemps hiver Tes mains que j'aime tant que j'en ai rien dit
question : 2. Relevez les métaphores employées pour décrire la femme; de quelles manière Louis Aragon se représente t-il la femme dans le premier quintil? 3.Vers8: " Trouvère du vent" ainsi se définit le poète : comment comprenez vous cette expression ? 4. Quels mots de la strophe développent cette définition ? 5. Quel don le poète fait il a la femme? Pourquoi ?
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2. Une robe en nuages filés, les anges de ses ailes et de ses bijoux les hirondelles. Louis ARAGON se représente la femme comme une fée.
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