April 2019 2 95 Report

Coucou!!! URGENT!!! POUR LUNDI!!!

Dans cet extrait que ressent l'homme (Jean Valjean)?

L'homme qui vient d'arriver est Jean Valjean est Jean Valjean, un ancien forçat devenu un riche industriel. Révolté par le sort de Fantine, la mère de Cosette, il a juré à celle-ci de rechercher et d'élever son enfant.

L'homme lui adressa la parole. Il parlait d'une voix grave et presque basse.

- Mon enfant, c'est bien lourd pour vous ce que vous portez là.

Cosette leva la tête et répondit:

- Oui, monsieur.

- Donnez, reprit l'homme. Je vais vous le porter.

Cosette lâcha le seau. L'homme se mit à cheminer près d'elle.

- C'est très lourd en effet, dit-il entre ses dents. Puis il ajouta:

- Petite, quel âge as-tu?

- Huit ans, monsieur.

- Et viens-tu de loin comme cela?

- De la source qui est dans le bois.

- Et est-ce loin où tu vas?

- A un bon quart d'heure d'ici.

L'homme resta un moment sans parler, puis il dit brusquement:

- Tu n'as donc pas de mère?

- Je ne sais pas, répondit l'enfant. [...]

L'homme s'arrêta, il posa le seau à terre, se pencha et mit ses deux mains sur les deux épaules de l'enfant, faisant effort pour la regarder et voir son visage dans l'obscurité.

La figure maigre et chétive de Cosette se dessinait vaguement à le lueur livide du ciel.

- Comment t'appelles-tu? dit l'homme.

- Cosette.

L'homme eut comme une secousse électrique. Il la regarda encore, puis il ôta ses mains de dessus les épaules de Cosette, saisit le seau, et se remit à marcher. Au bout d'un instant il demanda:[...]

- Qui est-ce donc qui t'a envoyée à cette heure chercher de l'eau dans le bois?

- C'est madame Thénardier.

L'homme repartit d'un son de voix qu'il voulait s'efforcer de rendre indifférent, mais où il y avait pourtant un tremblement singulier:

- Qu'est-ce qu'elle fait, ta madame Thénardier?

- C'est ma bourgeoise, dit l'enfant. Elle tient l'auberge.

- L'auberge? dit l'homme. Eh bien, je vais aller y loger cette nuit. Conduis-moi.

- Nous y allons, dit l'enfant.

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Relevez le champ lexical de la marine:CRÉON, la secoue soudain, hors de lui. Mais, bon Dieu ! Essaie de comprendre une minute, toi aussi, petite idiote ! J'ai bien essayé de te comprendre, moi. Il faut pourtant qu'il y en ait qui disent oui. Il faut pourtant qu'il y en ait qui mènent la barque. Cela prend l'eau de toutes parts, c'est plein de crimes, de bêtise, de misère… Et le gouvernail est là qui ballotte. L'équipage ne veut plus rien faire, il ne pense qu'à piller la cale et les officiers sont déjà en train de se construire un petit radeau confortable, rien que pour eux, avec toute la provision d'eau douce, pour tirer au moins leurs os de là. Et le mât craque, et le vent siffle, et les voiles vont se déchirer, et toutes ces brutes vont crever toutes ensemble, parce qu'elles ne pensent qu'à leur peau, à leur précieuse peau et à leurs petites affaires. Crois-tu, alors, qu'on a le temps de faire le raffiné, de savoir s'il faut dire « oui » ou « non », de se demander s'il ne faudra pas payer trop cher un jour, et si on pourra encore être un homme après ? On prend le bout de bois, on redresse devant la montagne d'eau, on gueule un ordre et on tire dans le tas, sur le premier qui s'avance. Dans le tas ! Cela n'a pas de nom. C'est comme la vague qui vient de s'abattre sur le pont devant vous ; le vent qui vous giffle, et la chose qui tombe devant le groupe n'a pas de nom. C'était peut-être celui qui t'avait donné du feu en souriant la veille. Il n'a plus de nom. Et toi non plus tu n'as plus de nom, cramponné à la barre. Il n'y a plus que le bateau qui ait un nom et la tempête. Est-ce que tu le comprends, cela ?
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