dans aux champs de Guy de Maupassant Quel type de discours domine? quelle focalisation? A votre avis pourquoi? Quel aspect de la vie des paysans les paragraphes d'ouverture mettent-ils en valeur? Que remarquer vous dans la représentation des deux familles dans cette même ouverture? Quel registre Maupassant emploie t-il dans cette ouverture? Quel regard le narrateur porte t-il sur les paysans? Quel trait de caractère peut-on attribuer à Mme D'Hubière à partir de ses paroles et de son comportement? et à son époux? Comparer les deux couples de paysans: quelles valeur chaque couples défend-il? Quels trait de caractère dominant se dessinent? Quel est le rôle de l'homme et de la femme dans chaque couples?
L’imparfait : actions du second plan, sert à décrire le décor et les personnages Le passé simple : actions du premier plan. Actions ponctuelles et successives.
Temps du récit ne correspond pas au temps de l’histoire. Les récits n’est pas la stricte reproduction de la réalité. Il possède un temps propre.
Passages Traitements du Temps De : « Les deux chaumières… ». À : « Je m'y ferais bien tous les jours.» Un sommaire : résumé de la vie des Tuvache et des Vallin. De : « Par un après-midi du mois d’août… ». À : « …des caresses ennuyeuses. » Une scène rapide montrant l'intérêt que Mme d'Hubières porte aux enfants De : « Puis elle remonta dans sa voiture… ». À :« Elle s’appelait Mme Henri d’Hubières. » Un sommaire : résumé bref des semaines qui suivent cette première scène. De : « Un matin, en arrivant,… ». À : « …la voix indignée de sa femme. » La première scène chez les Tuvache. De : « Les Vallin étaient à table,… ». À : «…un bibelot désiré d'un magasin. » La deuxième scène chez les Vallin De : « On n’entendit plus du tout parler…». À : « …parce qu’on ne l’avait pas vendu. Une ellipse : on ne sait rien de leur vie heureuse ou misérable pendant ces années, on n'a que le point de vue des Tuvache. De : « Les Vallin vivotaient à leur aise…». À : « …deux autres sœurs cadettes qu’il avait. » Un sommaire : résumé bref de la vie des Vallin et des Tuvache pendant 20 ans. De : « Il prenait vingt et un ans…». À : « …Comme s’il l’avait vu un mois auparavant. La scène de retrouvailles De : « Et, quand ils se furent reconnus…». À :« …chez l’instituteur. Résumé de la journée De : « Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière… ». À : « Et il disparut dans la nuit. » La scène finale : les reproches de Charlot à ses parents et le départ
3) c’est un discours descriptif
1/ c’est du discours descriptif. Cela n’est pas étonnant car c’est la situation initiale de la nouvelle, il est donc légitime de trouver :
- la présentation du cadre spatial : à la campagne, proche d’une ville thermale, dans deux chaumières, au pied d’une colline
- la présentation des personnages : deux familles nombreuses de paysans pauvres : les Tuvache et les Vallin
- la présentation d’une époque que l’on peut déduire : le 19ième
C’est une focalisation zéro car le narrateur sait tout sur les personnages. Il est omniscient
4 et 5) Les paysans sont disqualifiés dans cette nouvelle : ils ont un comportement bestial, leur langue est déformée, leurs enfants se vautrent « dans la poussière », leur intelligence est limitée. Les parents Tuvache sont « stupéfaits et sans idée ». Au fil du récit, le narrateur emploie en effet un lexique de plus en plus dépréciatif concernant les Tuvache, et en particulier la mère : « ostentation », « grossières », « vociférées », « sans répit ». De plus, il insinue progressivement le doute quant à ses véritables motifs.
8).
B. Mme d’Hubières : -elle a du caractère : « conduisait elle-même ».
-Elle est en mal d’enfant : « Il faut que je les embrasse ! Oh ! Comme je voudrais en avoir un ».
-Elle a prémédité cette adoption : « reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous ».
-Mme d’Hubières apparaît puérile. Elle est habituée à tout obtenir : « une voix d’enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits ». -Elle se comporte comme une enfant gâtée impatiente d’assouvir ses désirs : « une ténacité de femme volontaire et gâtée », « trépignant d’impatience ».
A.:
Quant à M. d’Hubières, il est vraisemblablement stérile, cela l’humilie : « ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui ». -Il apparaît plutôt faible et uniquement occupé à satisfaire les caprices de sa femme. Il est soumis face à ses fantaisies : « accoutumé à ces admirations », « son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture ».
-Le narrateur donne ainsi du couple une image plutôt péjorative.
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2) L’emploi des temps du récit :
L’imparfait : actions du second plan, sert à décrire le décor et les personnages Le passé simple : actions du premier plan. Actions ponctuelles et successives.
Temps du récit ne correspond pas au temps de l’histoire. Les récits n’est pas la stricte reproduction de la réalité. Il possède un temps propre.
Passages Traitements du Temps De : « Les deux chaumières… ». À : « Je m'y ferais bien tous les jours.» Un sommaire : résumé de la vie des Tuvache et des Vallin. De : « Par un après-midi du mois d’août… ». À : « …des caresses ennuyeuses. » Une scène rapide montrant l'intérêt que Mme d'Hubières porte aux enfants De : « Puis elle remonta dans sa voiture… ». À :« Elle s’appelait Mme Henri d’Hubières. » Un sommaire : résumé bref des semaines qui suivent cette première scène. De : « Un matin, en arrivant,… ». À : « …la voix indignée de sa femme. » La première scène chez les Tuvache. De : « Les Vallin étaient à table,… ». À : «…un bibelot désiré d'un magasin. » La deuxième scène chez les Vallin De : « On n’entendit plus du tout parler…». À : « …parce qu’on ne l’avait pas vendu. Une ellipse : on ne sait rien de leur vie heureuse ou misérable pendant ces années, on n'a que le point de vue des Tuvache. De : « Les Vallin vivotaient à leur aise…». À : « …deux autres sœurs cadettes qu’il avait. » Un sommaire : résumé bref de la vie des Vallin et des Tuvache pendant 20 ans. De : « Il prenait vingt et un ans…». À : « …Comme s’il l’avait vu un mois auparavant. La scène de retrouvailles De : « Et, quand ils se furent reconnus…». À :« …chez l’instituteur. Résumé de la journée De : « Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière… ». À : « Et il disparut dans la nuit. » La scène finale : les reproches de Charlot à ses parents et le départ3) c’est un discours descriptif
1/ c’est du discours descriptif. Cela n’est pas étonnant car c’est la situation initiale de la nouvelle, il est donc légitime de trouver :
- la présentation du cadre spatial : à la campagne, proche d’une ville thermale, dans deux chaumières, au pied d’une colline
- la présentation des personnages : deux familles nombreuses de paysans pauvres : les Tuvache et les Vallin
- la présentation d’une époque que l’on peut déduire : le 19ième
C’est une focalisation zéro car le narrateur sait tout sur les personnages. Il est omniscient
4 et 5) Les paysans sont disqualifiés dans cette nouvelle : ils ont un comportement bestial, leur langue est déformée, leurs enfants se vautrent « dans la poussière », leur intelligence est limitée. Les parents Tuvache sont « stupéfaits et sans idée ». Au fil du récit, le narrateur emploie en effet un lexique de plus en plus dépréciatif concernant les Tuvache, et en particulier la mère : « ostentation », « grossières », « vociférées », « sans répit ». De plus, il insinue progressivement le doute quant à ses véritables motifs.
8).
B. Mme d’Hubières : -elle a du caractère : « conduisait elle-même ».
-Elle est en mal d’enfant : « Il faut que je les embrasse ! Oh ! Comme je voudrais en avoir un ».
-Elle a prémédité cette adoption : « reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous ».
-Mme d’Hubières apparaît puérile. Elle est habituée à tout obtenir : « une voix d’enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits ». -Elle se comporte comme une enfant gâtée impatiente d’assouvir ses désirs : « une ténacité de femme volontaire et gâtée », « trépignant d’impatience ».
A.:
Quant à M. d’Hubières, il est vraisemblablement stérile, cela l’humilie : « ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui ». -Il apparaît plutôt faible et uniquement occupé à satisfaire les caprices de sa femme. Il est soumis face à ses fantaisies : « accoutumé à ces admirations », « son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture ».
-Le narrateur donne ainsi du couple une image plutôt péjorative.