Lundi 29 février 1960. Agadir. Depuis une semaine, la terre tremble sporadiquement sous la cité blanche. Tôt dans la journée, vers midi, une secousse fait vaciller la ville. Des lézardes apparaissent sur les murs des immeubles, un minaret s’incline. Les superstitieux y voient un signe de la fin du monde, l’apocalypse, imminente selon la croyance populaire, à la veille du 14e siècle de l’Hégire. D’autres ont une explication toute trouvée: la terre repose sur la tête d’un taureau, qui fait basculer le globe d’une corne à l’autre, provoquant des soubresauts…
Dans l’après-midi, une vague déferle sur la baie d’Agadir, balayant le sable sur son passage. Autre signe annonciateur, des rats quittent les entrepôts de marchandises près du port. Quelques jours plus tôt, les oiseaux en vol groupé ont plané au-dessus de la ville, les chiens ont râlé à la mort sans raisons apparentes. Mauvais…
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Lundi 29 février 1960. Agadir. Depuis une semaine, la terre tremble sporadiquement sous la cité blanche. Tôt dans la journée, vers midi, une secousse fait vaciller la ville. Des lézardes apparaissent sur les murs des immeubles, un minaret s’incline. Les superstitieux y voient un signe de la fin du monde, l’apocalypse, imminente selon la croyance populaire, à la veille du 14e siècle de l’Hégire. D’autres ont une explication toute trouvée: la terre repose sur la tête d’un taureau, qui fait basculer le globe d’une corne à l’autre, provoquant des soubresauts…
Dans l’après-midi, une vague déferle sur la baie d’Agadir, balayant le sable sur son passage. Autre signe annonciateur, des rats quittent les entrepôts de marchandises près du port. Quelques jours plus tôt, les oiseaux en vol groupé ont plané au-dessus de la ville, les chiens ont râlé à la mort sans raisons apparentes. Mauvais…