DNB BLANC
Bien le bonjour! :)
J'aurai besoin d'une petite aide.. :)
Voici le texte:
Quand on sort du gourbi, le froid vous mordille le menton, vous pique le nez comme une prise, il vous amuse. Puis il devient mauvais, vous grignote les
oreilles, vous torture le bout des doigts, s’infiltre par les manches, par le col, par la chair, et c’est de la glace qui vous gèle jusqu’au ventre. Frissonnant, on danse. Un long piétinement se rapproche, un cliquetis d’armes. C’est la patrouille qui va sortir. Les hommes portent d’énormes cisailles au cou, comme les vaches suisses portent leurs cloches.
— Tu parles d’un business, dit le premier qui grimpe : il faut ramener chacun un bout de fil de fer boche, pour montrer qu’on y est allé… Comment qu’on va déguster !
Pesamment, ils escaladent le parapet, cherchent la chicane et s'éloignent, le dos voûté. Le silence retombe sur notre fosse obscure.Des veilleurs parlent à voix basse. Sous une toile de tente, glisse un mince fil de lumière : on doit faire du vin chaud. On entend monter des gourbis la respiration de ceux qui dorment : on dirait que la tranchée geint comme un enfant malade. Transi, je me remets à danser comme un ours devant mon créneau noir, sans penser à rien qu’à l’heure qui s’écoule. Nez à nez, les bras croisés, les hommes sautillent pesamment en bavardant, ou battent la semelle d’un rythme régulier. La nuit s’anime de ce bruit cadencé. Dans le cheminement, dans le boyau, la terre gercée résonne sous tous ces pieds cloutés. Toute la tranchée danse, cette nuit. Tout le régiment danse, cette veille d’attaque, toute l’armée doit danser, la France entière danse, de la mer jusqu’aux Vosges… Quel beau communiqué pour demain !
"relevez le champs lexical de la danse dans le texte et justifiez le choix du narrateur" 2 points
lignes 6 à 13 (de un long à une fosse obscure"
"A votre avis que fais la patrouille cette nuit-là?" 1 point
"Quelle preuve doit-il apporté?"
Voilà! :)
J'attends votre réponse et vous remercie d'avance!! :)
Lista de comentários
Explications:
Bonjour !
Champs lexical de la danse dans le texte :
"vous mordille le menton, vous pique le nez comme une prise, il vous amuse. Puis il devient mauvais, vous grignote les oreilles, vous torture le bout des doigts, s’infiltre par les manches, par le col, par la chair, et c’est de la glace qui vous gèle jusqu’au ventre. Frissonnant, on danse."
"Pesamment, ils escaladent le parapet, cherchent la chicane et s'éloignent, le dos voûté."
"Transi, je me remets à danser comme un ours devant mon créneau noir, sans penser à rien qu’à l’heure qui s’écoule. Nez à nez, les bras croisés, les hommes sautillent pesamment en bavardant, ou battent la semelle d’un rythme régulier. La nuit s’anime de ce bruit cadencé. Dans le cheminement, dans le boyau, la terre gercée résonne sous tous ces pieds cloutés. Toute la tranchée danse, cette nuit. Tout le régiment danse, cette veille d’attaque, toute l’armée doit danser, la France entière danse, de la mer jusqu’aux Vosges…"
Le choix du narrateur de relever le champ lexical de la danse est destiné à créer une atmosphère étrange et surréaliste de la guerre qui se rapproche de la danse. Les soldats dansent malgré le froid et la mort imminente, et cela donne l'impression d'une certaine folie qui a pris possession d'eux. Cette utilisation de la danse comme métaphore de la guerre peut également servir à souligner le contraste entre la légèreté et l'insouciance de la danse et la violence et la brutalité de la guerre.
Quant à la question "A votre avis que fais la patrouille cette nuit-là?" et "Quelle preuve doit-il apporté ?", elles ne peuvent être répondues à partir du texte fourni. Les informations nécessaires ne sont pas incluses dans ce passage.