Drôles de parasols Axel, son oncle, le professeur Lidenbrock, et le chasseur Hans se sont aventurés au centre de la Terre depuis déjà plus de trois semaines. Ils découvrent une grotte immense dans laquelle se trouve une étendue d'eau ressemblant à la mer, ainsi qu'une grande forêt. Mais en ce moment mon attention fut attirée par un spectacle inattendu. A cinq cents pas, au détour d'un haut promontoire, faite d'arbres de moyenne grandeur, taillés en parasols réguliers, une forêt haute, touffue, épaisse, apparut à nos yeux. Elle était s à contours nets et géométriques; les courants de l'atmosphère ne semblaient pas avoir prise sur leur feuillage, et au milieu des souffles, ils demeuraient immobiles comme un massif de cèdres pétrifiés. Je hâtais le pas. Je ne pouvais mettre un nom à ces essences singulières. Ne faisaient-elles point partie des deux cent mille espèces végétales connues jusqu'alors, et fallait-il leur accorder une place spéciale dans la flore des végétations lacustres'? Non. Quand nous arrivâmes sous leur ombrage, ma surprise ne fut plus que de l'admiration. 15 En effet, je me trouvais en présence de produits de la terre, mais taillés sur un patron gigantesque. Mon oncle les appela immédiatement de leur nom. «Ce n'est qu'une forêt de champignons »>, dit-il. Écrire un texte similaire à ça avec la même longueur.