Ecrire un souvenir d enfance à partir d une parole marquante
( j'ai bien utiliser le pronom JE pour raconter un souvenir formule comme << je me rappelle... je me souvient de... je garde en mémoire...) Répétition de la parole marquante guillemets Temps ( concordance ) ( plusieurs choix possible )
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marianella
Je me souviens d’un jour remarquable qui restera bien gravé dans ma mémoire. C’était ma première entrée en classe, le jour où mes parents ont décidé qu’il fallait que j’aille à l’école. A leurs yeux, j’étais la fille gâtée qui vivait avec son petit frère et il était temps d’avoir des amies.Je passais mon temps à regarder les dessins animés et à feuilleter les bandes dessinées. C’était pour cela que j’avais une immense imagination. Ma mère me disait toujours que je vivais au sein de la fiction. Tout le temps, j’étais calme et silencieuse, la notion du bruit n’existait pas pour moi.Je me souviens encore de ce jour. C’était mon père qui m’a accompagnée à l’école. Sa voix était rassurante. Il est resté avec moi à peu prés quinze minutes, puis il a disparu, j’ai cru que je ne le reverrais plus jamais.En entrant en classe, la première chose que j’ai remarquée, c’étaient les illustrations sur les murs, puis le bruit que produisaient les autres élèves. Quelques mots étaient écrits sur le tableau noir.J’ai fermé mes yeux en les pressant de mes deux mains et j’ai commencé à imaginer que j’étais dans une autre planète.Mais le bruit des élèves était insupportable. J’ai sursauté quand une voix m’a demandé mon nom. Aucune réponse. Tout à coup, j’ai commencé à crier et à pleurer. J’imaginais que la vie se réduisait dans cette classe, en une superficie limitée. Je vivais un grand cauchemar.Personne ne m’a demandé pourquoi je pleurais. Seule une petite fille, qui était assise tout prés de moi, a osé me poser cette question. J’ai retenu mes larmes un instant et aussitôt, j’ai continué à pleurnicher.Je n’ai ouvert les yeux que lorsqu’on m’a dit que ma mère était là. Elle était venue me chercher. Alors j’ai quitté ce monde étrange où l’on parlait tous à la fois. J'ai serré la main de ma mère très fort. Comme elle discutait toujours avec ma maîtresse, je la forçais à partir, tellement j’avais hâte de retrouver ma vie paisible.
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