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I. Les mobilités régionales • Chaque année, 6 % des Français changent de domicile. Les migrations intérieures ont connu un certain bouleversement. Autrefois gagnantes, les régions du Nord et de l'Est ont aujourd'hui un bilan migratoire négatif : les vieux bassins industriels continuent, après la crise, de perdre des habitants, bien que ce mouvement de perte soit en net ralentissement depuis 1999. La région parisienne maintient ses positions depuis 1982 (seule la région Centre bénéficie de la décongestion parisienne). • Les Français sont nettement plus attirés, en revanche, par les Midis (les « 3 S », le soleil, le sable et le ski), qui connaissent une forte croissance migratoire (installation de retraités et de jeunes actifs des industries de pointe notamment), suivis par l'Ouest et l'ensemble Alpes du Nord-Lyon. Les régions du Sud et de l'Ouest connaissent donc des dynamiques très positives, liées à l'héliotropisme (attirance pour les régions ensoleillées) et à l'halieutropisme (attirance pour les régions littorales) des populations. Les migrations interrégionales font donc apparaître des variations positives pour la Bretagne, le littoral atlantique, le Midi toulousain et le Midi méditerranéen.
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• Chaque année, 6 % des Français changent de domicile. Les migrations intérieures ont connu un certain bouleversement. Autrefois gagnantes, les régions du Nord et de l'Est ont aujourd'hui un bilan migratoire négatif : les vieux bassins industriels continuent, après la crise, de perdre des habitants, bien que ce mouvement de perte soit en net ralentissement depuis 1999. La région parisienne maintient ses positions depuis 1982 (seule la région Centre bénéficie de la décongestion parisienne).
• Les Français sont nettement plus attirés, en revanche, par les Midis (les « 3 S », le soleil, le sable et le ski), qui connaissent une forte croissance migratoire (installation de retraités et de jeunes actifs des industries de pointe notamment), suivis par l'Ouest et l'ensemble Alpes du Nord-Lyon. Les régions du Sud et de l'Ouest connaissent donc des dynamiques très positives, liées à l'héliotropisme (attirance pour les régions ensoleillées) et à l'halieutropisme (attirance pour les régions littorales) des populations. Les migrations interrégionales font donc apparaître des variations positives pour la Bretagne, le littoral atlantique, le Midi toulousain et le Midi méditerranéen.