Oui , j'aurais peut être quelques idées à te soumettre en te donnant l'exemple de la médecine car je connais bien ce milieu.
je suis fille de médecin et mes souvenirs d'enfance me rappellent que , au nom de son devoir , mon père ne refusait jamais de se rendre au domicile de quelqu'un, même s'il était 21 h ou en pleine nuit, même si c'était un dimanche ou un jour férié, même si la famille avait programmé de faire quelque chose ensemble.
J'ai le souvenir de n'avoir fait aucun repas complet tranquillement sans qu'il nous abandonne parce que "le devoir l'appelait" , nous n'avons jamais passé des vacances sereines car le téléphone sonnait, toutes les choses auxquelles j'aurais été contente qu'il assiste étaient sous la menace d'un désistement de dernier moment . Donc, le bonheur familial d'un dimanche ou de vacances tranquilles était toujours menacé et j'en ai un mauvais souvenir. Nous avions l'impression que les autres passaient avant nous.
les années ont passé et je suis maintenant femme de médecin, urgentiste au SAMU de surcroît. La différence avec mon enfance, c'est que les médecins de maintenant font en sorte d'être plus attentifs à leur famille, leur vie personnelle et essaient de ne plus se laisser déborder par les cas qui dépassent leur temps de travail . L'obligation morale, ils la sentent toujours car c'est leur vie, leur passion surtout mais ils dérogent moins qu'avant au bonheur de la famille. Ils ont mis des règles, au SAMU, c'est 48 h de garde d'affilée avant 48 h de repos mais lors d'événements exceptionnels, ces règles qu'ils se sont imposées ne tiennent plus et "le devoir appelle" à nouveau . quand on aime un métier avec passion, que ce soit n'importe lequel, on a du mal à dire non, on a du mal à laisser la place aux autres. Si on ne le fait pas, on se sent coupable. Donc il ne faut pas sacrifier sa vie privée et son bonheur au nom du devoir mais dans la réalité, cela est très difficile.
un chef d'entreprise passe aussi beaucoup de temps à son bureau, en réunion, en déplacements, en colloques et sacrifie aussi souvent sa famille , sous prétexte d'assurer l'avenir financier de sa famille.
Et que dire des politiques, des policiers, des pompiers, et bien d'autres.
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Ladylouise3
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse ! Cela va m'aider à trouver un plan
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BonjourOui , j'aurais peut être quelques idées à te soumettre en te donnant l'exemple de la médecine car je connais bien ce milieu.
je suis fille de médecin et mes souvenirs d'enfance me rappellent que , au nom de son devoir , mon père ne refusait jamais de se rendre au domicile de quelqu'un, même s'il était 21 h ou en pleine nuit, même si c'était un dimanche ou un jour férié, même si la famille avait programmé de faire quelque chose ensemble.
J'ai le souvenir de n'avoir fait aucun repas complet tranquillement sans qu'il nous abandonne parce que "le devoir l'appelait" , nous n'avons jamais passé des vacances sereines car le téléphone sonnait, toutes les choses auxquelles j'aurais été contente qu'il assiste étaient sous la menace d'un désistement de dernier moment . Donc, le bonheur familial d'un dimanche ou de vacances tranquilles était toujours menacé et j'en ai un mauvais souvenir. Nous avions l'impression que les autres passaient avant nous.
les années ont passé et je suis maintenant femme de médecin, urgentiste au SAMU de surcroît. La différence avec mon enfance, c'est que les médecins de maintenant font en sorte d'être plus attentifs à leur famille, leur vie personnelle et essaient de ne plus se laisser déborder par les cas qui dépassent leur temps de travail . L'obligation morale, ils la sentent toujours car c'est leur vie, leur passion surtout mais ils dérogent moins qu'avant au bonheur de la famille. Ils ont mis des règles, au SAMU, c'est 48 h de garde d'affilée avant 48 h de repos mais lors d'événements exceptionnels, ces règles qu'ils se sont imposées ne tiennent plus et "le devoir appelle" à nouveau . quand on aime un métier avec passion, que ce soit n'importe lequel, on a du mal à dire non, on a du mal à laisser la place aux autres. Si on ne le fait pas, on se sent coupable. Donc il ne faut pas sacrifier sa vie privée et son bonheur au nom du devoir mais dans la réalité, cela est très difficile.
un chef d'entreprise passe aussi beaucoup de temps à son bureau, en réunion, en déplacements, en colloques et sacrifie aussi souvent sa famille , sous prétexte d'assurer l'avenir financier de sa famille.
Et que dire des politiques, des policiers, des pompiers, et bien d'autres.