Sujet : Qui est pourquoi la réussite des filles ne garantit pas une bonne insertions professionnelle.
Problématique : comment évoluent les inégalités de genre dans les parcours scolaires et les situations professionnelles?"
I- les inégalités de genre dans les parcours scolaires se réduisent mais restent à l'avantage des femmes… 1°- les inégalités de genre dans les parcours scolaires se réduisent -> lois instaurant l'égalité des sexes dans l'accès à l'éducation -> évolution de la part des filles dans les différentes formation: vers plus d'égalité filles/garçons 2°- mais restent à l'avantage des femmes -> aujourd'hui, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons… -> …et s'engagent davantage dans un parcours de formation post-bac II- … tandis que les hommes maintiennent un net avantage dans l'insertion et les parcours professionnels. 1°- les inégalités de genre dans l'insertion professionnelle restent importantes… -> évolution de la part des femmes en CDD vs celle des hommes -> évolution de la part des femmes en emploi à temps partiel 2°- … et il en est de même lorsque l'on observe les parcours professionnels -> évolution de la part des femmes parmi les CPIS, PI, E; évolution de la part des femmes dans les conseils d'administration des grandes entreprises -> évolution des inégalités salariales
“Les femmes sont toujours perçues comme des mères”
La famille se situe au cœur du problème des inégalités sur le marché du travail, selon Marie Duru-Bellat. “Les femmes sont encore perçues comme des mères. On a toujours en tête la question : qu'est-ce qui va se passer quand elle aura des enfants ?”, explique-t-elle.
“Le cumul des deux carrières, familiale et professionnelle, font que les femmes prennent des congés maternité, accumulent du retard. Quand deux jeunes avec le même diplôme entrent dans une administration à une même date, dix ans après, on trouvera que l'homme est arrivé à un meilleur niveau que la femme. Parce qu'il y avait toute la charge familiale qui freinait la carrière”, détaille Dorra Mahfoudh.
Les enquêtes budget-temps de 2005-2006, auxquelles la sociologue tunisienne a participé, ont permis de quantifier ce phénomène : en moyenne, les femmes consacrent huit fois plus de temps aux tâches domestiques que les hommes. Elles y passent 5h15 par jour, contre à peine plus d’une trentaine de minutes pour les hommes. Une répartition du travail qui impacte nécessairement la carrière des femmes.
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Réponse :
“Les femmes sont toujours perçues comme des mères”
La famille se situe au cœur du problème des inégalités sur le marché du travail, selon Marie Duru-Bellat. “Les femmes sont encore perçues comme des mères. On a toujours en tête la question : qu'est-ce qui va se passer quand elle aura des enfants ?”, explique-t-elle.
“Le cumul des deux carrières, familiale et professionnelle, font que les femmes prennent des congés maternité, accumulent du retard. Quand deux jeunes avec le même diplôme entrent dans une administration à une même date, dix ans après, on trouvera que l'homme est arrivé à un meilleur niveau que la femme. Parce qu'il y avait toute la charge familiale qui freinait la carrière”, détaille Dorra Mahfoudh.
Les enquêtes budget-temps de 2005-2006, auxquelles la sociologue tunisienne a participé, ont permis de quantifier ce phénomène : en moyenne, les femmes consacrent huit fois plus de temps aux tâches domestiques que les hommes. Elles y passent 5h15 par jour, contre à peine plus d’une trentaine de minutes pour les hommes. Une répartition du travail qui impacte nécessairement la carrière des femmes.
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