Décrivez et analysez la couverture du livre le horla de guy de maupassant https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Guy_de_Maupassant_le_Horla-edition1908.jpg?uselang=fr
Le Horla est une longue nouvelle fantastique et psychologique de Guy de Maupassant parue en 1886, puis dans une seconde version en 1887. L'auteur y décrit la déchéance progressive et dramatique du narrateur poursuivi par une créature invisible, baptisée « le Horla », dont il ne sait si elle est réelle ou le résultat d'un trouble psychiatrique. Il cherchera à s'en débarrasser par tous les moyens possibles. Dans ce récit psychologique, Maupassant présente un personnage autodestructeur constamment torturé, d'abord gagné par le doute et qui finit par sombrer dans la démence en passant par divers états, tels la paranoïa, les hallucinations, les crises d'angoisse, la paralysie du sommeil, avec lesquels il se débat. La forme du journal intime de la seconde version, la plus connue, favorise encore davantage l'identification au narrateur.
Le Horla a pour particularité d'être la première œuvre de fiction à présenter l'évolution d'un trouble mental sous son angle médical à travers les pensées de celui qui le vit. Maupassant connaît à ce moment lui-même des troubles psychiatriques[1], symptômes neurologiques de la syphilis dont il mourra cinq ans plus tard.
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Le Horla est une longue nouvelle fantastique et psychologique de Guy de Maupassant parue en 1886, puis dans une seconde version en 1887. L'auteur y décrit la déchéance progressive et dramatique du narrateur poursuivi par une créature invisible, baptisée « le Horla », dont il ne sait si elle est réelle ou le résultat d'un trouble psychiatrique. Il cherchera à s'en débarrasser par tous les moyens possibles. Dans ce récit psychologique, Maupassant présente un personnage autodestructeur constamment torturé, d'abord gagné par le doute et qui finit par sombrer dans la démence en passant par divers états, tels la paranoïa, les hallucinations, les crises d'angoisse, la paralysie du sommeil, avec lesquels il se débat. La forme du journal intime de la seconde version, la plus connue, favorise encore davantage l'identification au narrateur.
Le Horla a pour particularité d'être la première œuvre de fiction à présenter l'évolution d'un trouble mental sous son angle médical à travers les pensées de celui qui le vit. Maupassant connaît à ce moment lui-même des troubles psychiatriques[1], symptômes neurologiques de la syphilis dont il mourra cinq ans plus tard.