Hey,
J'ai des difficultés à répondre à certaines questions pour un DM.
Je dois travailler sur l'extrait suivant :
"Un effroyable cri, sorti du fond des flots,
Des airs en ce moment a troublé le repos ;
Et du sein de la terre une voix formidable
Répond en gémissant à ce cri redoutable.
Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé ;
Des coursiers attentifs le crin s’est hérissé.
Cependant sur le dos de la plaine liquide,
S’élève à gros bouillons une montagne humide ;
L’onde approche, se brise, et vomit à nos yeux,
Parmi des flots d’écume, un monstre furieux.
Son front large est armé de cornes menaçantes ;
Tout son corps est couvert d’écailles jaunissantes,
Indomptable taureau, dragon impétueux,
Sa croupe se recourbe en replis tortueux ;
Ses longs mugissements font trembler le rivage.
Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ;
La terre s’en émeut, l’air en est infecté ;
Le flot qui l’apporta recule épouvanté.
Tout fuit ; et sans s’armer d’un courage inutile,
Dans le temple voisin chacun cherche un asile.
Hippolyte lui seul, digne fils d’un héros,
Arrête ses coursiers, saisit ses javelots,
Pousse au monstre, et d’un dard lancé d’une main sûre,
Il lui fait dans le flanc une large blessure.
De rage et de douleur le monstre bondissant
Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant,
Se roule, et leur présente une gueule enflammée
Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
La frayeur les emporte ; et, sourds à cette fois,
Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix ;
En efforts impuissants leur maître se consume ;
Ils rougissent le mors d’une sanglante écume.
On dit qu’on a vu même, en ce désordre affreux,
Un dieu qui d’aiguillons pressait leur flanc poudreux.
À travers les rochers la peur les précipite ;
L’essieu crie et se rompt : l’intrépide Hippolyte
Voit voler en éclats tout son char fracassé ;
Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé.
Excusez ma douleur : cette image cruelle
Sera pour moi de pleurs une source éternelle.
J’ai vu, seigneur, j’ai vu votre malheureux fils
Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Il veut les rappeler, et sa voix les effraie ;
Ils courent : tout son corps n’est bientôt qu’une plaie."
Il y a notamment ces trois questions auxquelles je n'arrive pas trop à répondre :
1) Relevez et commentez les figures de style utilisées pour suggérer l'horreur : hyperboles, métaphores, personnifications, ect.
2) A qui peut renvoyer le Dieu évoqué au vers 34 ?
3) Quelles sont les réactions des différents spectateurs de la scène ? Commentez les vers 15-16, et repérez les deux moments où Théramène nous fait part de ses sentiments. Quel est l'effet produit ?
Au secours je suis nulle en français ! :(
Voilà merci d'avance pour votre aide et bonnes vacances de Noël ! :)
Lista de comentários
1) - Alors au premier vers tu as une métaphore avec le "cri" qui "sort du fond des flots".
- Le champs lexical de la peur : "cri" "sang" "monstre" "épouvanté" "frayeur".... pas besoin de tous les citer.
- "notre sang s'est glacé" est une métaphore
- la répétition de "nos" nous inclue dans l'histoire et contribue à nous effrayer d'avantage.
- la description du monstre
- personnification du ciel, de la terre et du flot qui voient cette horreur
- métaphore "image cruelle"
Je m'excuse mais c'est tout ce que je peux faire pour t'aider, je n'ai pas le temps de répondre aux autres questions mais si je vois que personnes d'autres n'y a répondu, je le reprendrai ce soir ou demain.