Le mode de production industriel au xixe siècle se caractérise par une taille plus élevée des firmes (investissements lourds, production de masse, fabrication en série), le développement des technologies en réseau (chemins de fer, télégraphe, canalisations, puis électricité et téléphone), la multiplication des externalités positives dues par exemple au progrès des transports et des communications, et enfin l’entrée en force de la science dans l’entreprise. Ce mariage constitue une véritable révolution économique, comparable à la révolution industrielle du siècle précédent. Les avancées de la recherche scientifique ont des retombées multiples sur les techniques de production, comme dans le cas de la chimie, de l’électricité ou des moteurs à explosion. L’ère des bricoleurs de génie et inventeurs isolés touche à sa fin pour laisser la place au travail d’équipe dans les laboratoires des grandes firmes ou d’instituts publics.
On assiste à un processus de concentration des entreprises. Le système de la grande industrie gagne définitivement sur celui des industries rurales, parce que les technologies nouvelles imposent une dimension de production plus élevée. Seules les grandes unités peuvent réaliser les économies d’échelle impliquées par une division accrue du travail, l’emploi de pièces interchangeables ou l’utilisation de techniques capitalistiques. En outre l’accès aux marchés financiers et à l’information, les nouvelles formes de distribution des produits et d’organisation du travail sont moins compatibles avec de petites industries décentralisées
Lista de comentários
Le mode de production industriel au xixe siècle se caractérise par une taille plus élevée des firmes (investissements lourds, production de masse, fabrication en série), le développement des technologies en réseau (chemins de fer, télégraphe, canalisations, puis électricité et téléphone), la multiplication des externalités positives dues par exemple au progrès des transports et des communications, et enfin l’entrée en force de la science dans l’entreprise. Ce mariage constitue une véritable révolution économique, comparable à la révolution industrielle du siècle précédent. Les avancées de la recherche scientifique ont des retombées multiples sur les techniques de production, comme dans le cas de la chimie, de l’électricité ou des moteurs à explosion. L’ère des bricoleurs de génie et inventeurs isolés touche à sa fin pour laisser la place au travail d’équipe dans les laboratoires des grandes firmes ou d’instituts publics.
On assiste à un processus de concentration des entreprises. Le système de la grande industrie gagne définitivement sur celui des industries rurales, parce que les technologies nouvelles imposent une dimension de production plus élevée. Seules les grandes unités peuvent réaliser les économies d’échelle impliquées par une division accrue du travail, l’emploi de pièces interchangeables ou l’utilisation de techniques capitalistiques. En outre l’accès aux marchés financiers et à l’information, les nouvelles formes de distribution des produits et d’organisation du travail sont moins compatibles avec de petites industries décentralisées
j'espère que ça t'aidera