Au cours du 19e siècle, les pays européens et les États-Unis comptent de plus en plus d'ouvriers. Un ouvrier est un travailleur qui n'a que ses bras à louer pour obtenir un salaire. Il gagne très pauvrement sa vie à l'usine où à la mine, dans des métiers très dangereux et pénibles. Il est soumis au rythme des machines, à des journées de travail très lourdes, sans concession pour les femmes et les enfants. Cependant, vers la fin du 19e siècle, leurs conditions de travail s'améliorent un peu : le nombre d'heures de travail diminue, les ouvriers obtiennent le droit de faire grève et de se syndiquer. Les ouvriers vivent soit dans des quartiers populaires, soit dans des villes de banlieues particulièrement industrialisées, comme Saint-Denis près de Paris. Les logements sont souvent petits et peu meublés. La vie des ouvriers est généralement misérable.
Dans de nombreuses villes anglaises ou françaises, il existe également des cités ouvrières, construites par les patrons des usines et composées souvent de longues suites de maisonsidentiques, alignées les unes aux autres.Ils sont formés de capitalistes (entrepreneurs, banquiers, négociants) et de hauts fonctionnaires. Ils accordent une grande importance au travail et à l'argent qui est le signe de leur réussite.Ils habitent souvent les quartiers chics. Leurs conditions d'existence sont très confortables. Femmes et enfants ne travaillent pas.
Parmi eux, il faut faire la différence entre la haute bourgeoisie avec son niveau de vie très élevé, ses hôtels particuliers, l'importance de leur domesticité (avant 1914, tous les bourgeois et mêmes les classes moyennes ont des domestiques). Les loisirs sontpour eux l'opéra, le théâtre, les clubs, les bals, les voyages lointains...La petite bourgeoisie se distingue par un habitat et des loisirs plus modestes, ainsi que l'importance accordée à l'épargne : une femme qui se marie peut ainsi recevoir un livre de compte, afin de lui montrer le sérieux avec lequel elle doit s'occuper des affaires du ménage.Entre la bourgeoisie et le monde ouvrier on trouvent les classes moyennes. Elles se composent de petits patrons (commerçants, artisans), de professions libérales (médecins, avocats) et de fonctionnaires (instituteurs, professeurs). Par leur mode de vie, elles tendent à reproduire celui de la bourgeoisie avec des moyens plus modestes : les familles ont un domestique, les jeunes filles apprennent le piano...
( l'essentiel) L'industrialisation a provoqué des changements dans la structure de la société. Les ouvriers et les bourgeois sont les catégories sociales qui ont joué un rôle prépondérant dans l'industrialisation : le bourgeois fournit le capital, c'est-à-dire la machine, tandis que l'ouvrier fournit le travail, c'est-à-dire ses bras.C'est grâce à cette complémentarité que l'industrie explose, mais cela crée aussi de profondes inégalités.
Les conditions de vie des ouvriers sont très difficiles, et ils doivent travailler très jeunes. Au contraire, si la bourgeoisie vit confortablement, ils ont aussi les moyens d'envoyer leurs enfants à l'école, par exemple. Entre les deux, les classes moyennes forment un ensemble hétérogène (revenus et fonctions très différents).
histoire66
désoler je dois aider d'autre personnes rend que essentiel je pense et lis le texte que je t'ai marquer si c'est bien par rapport à ton sujet
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Au cours du 19e siècle, les pays européens et les États-Unis comptent de plus en plus d'ouvriers. Un ouvrier est un travailleur qui n'a que ses bras à louer pour obtenir un salaire. Il gagne très pauvrement sa vie à l'usine où à la mine, dans des métiers très dangereux et pénibles. Il est soumis au rythme des machines, à des journées de travail très lourdes, sans concession pour les femmes et les enfants. Cependant, vers la fin du 19e siècle, leurs conditions de travail s'améliorent un peu : le nombre d'heures de travail diminue, les ouvriers obtiennent le droit de faire grève et de se syndiquer. Les ouvriers vivent soit dans des quartiers populaires, soit dans des villes de banlieues particulièrement industrialisées, comme Saint-Denis près de Paris. Les logements sont souvent petits et peu meublés. La vie des ouvriers est généralement misérable.
Dans de nombreuses villes anglaises ou françaises, il existe également des cités ouvrières, construites par les patrons des usines et composées souvent de longues suites de maisonsidentiques, alignées les unes aux autres.Ils sont formés de capitalistes (entrepreneurs, banquiers, négociants) et de hauts fonctionnaires. Ils accordent une grande importance au travail et à l'argent qui est le signe de leur réussite.Ils habitent souvent les quartiers chics. Leurs conditions d'existence sont très confortables. Femmes et enfants ne travaillent pas.
Parmi eux, il faut faire la différence entre la haute bourgeoisie avec son niveau de vie très élevé, ses hôtels particuliers, l'importance de leur domesticité (avant 1914, tous les bourgeois et mêmes les classes moyennes ont des domestiques). Les loisirs sontpour eux l'opéra, le théâtre, les clubs, les bals, les voyages lointains...La petite bourgeoisie se distingue par un habitat et des loisirs plus modestes, ainsi que l'importance accordée à l'épargne : une femme qui se marie peut ainsi recevoir un livre de compte, afin de lui montrer le sérieux avec lequel elle doit s'occuper des affaires du ménage.Entre la bourgeoisie et le monde ouvrier on trouvent les classes moyennes. Elles se composent de petits patrons (commerçants, artisans), de professions libérales (médecins, avocats) et de fonctionnaires (instituteurs, professeurs). Par leur mode de vie, elles tendent à reproduire celui de la bourgeoisie avec des moyens plus modestes : les familles ont un domestique, les jeunes filles apprennent le piano...
( l'essentiel) L'industrialisation a provoqué des changements dans la structure de la société. Les ouvriers et les bourgeois sont les catégories sociales qui ont joué un rôle prépondérant dans l'industrialisation : le bourgeois fournit le capital, c'est-à-dire la machine, tandis que l'ouvrier fournit le travail, c'est-à-dire ses bras.C'est grâce à cette complémentarité que l'industrie explose, mais cela crée aussi de profondes inégalités.
Les conditions de vie des ouvriers sont très difficiles, et ils doivent travailler très jeunes. Au contraire, si la bourgeoisie vit confortablement, ils ont aussi les moyens d'envoyer leurs enfants à l'école, par exemple. Entre les deux, les classes moyennes forment un ensemble hétérogène (revenus et fonctions très différents).