Tu pourrais inventer une situation qui met en scène ta phobie du noir...
Exemple, par une belle soirée d'été, j'étais allé rendre visite à mon cousin et on s'était tellement amusés que je n'avais pas vu le temps passer. Quand je décidai de rentrer, la nuit était déjà tombée et ce soir là il n'y avait pas de lune pour éclairer, ne serait-ce qu'un peu, le chemin par lequel je devais rentrer.
Quand j'enfourchai mon vélo, un frisson parcouru mon échine jusqu'en bas du dos, je sentais la fraîcheur de la nuit et je n'avais pas pris de blouson et j'étais vêtu d'un simple short et d'un T-shirt, j'eus la chair de poule. La première partie du trajet était tranquille même si j'avais un peu froid, je me réchauffais au fur et à mesure en pédalant comme un forcené. Quand j'entrai aux abords de la forêt l'ambiance changea. Du calme, je passai à des bruits plus étranges les uns que les autres. Je sursautai au hululement d'un vieux hibou qui dû lui aussi avoir peur de l'intrus que j'étais dans son monde car il s'envola lourdement en passant devant moi je tombai de vélo sous l'effet de l'émotion, en me relevant je ressentis une terrible douleur au genou. Je ne voyais rien. Mon coeur battait à cent à l'heure. Je restai un instant immobile aux aguets en frottant ma jambe puis à tâtons je m'assis sur une vieille souche toute pourrie fort probablement colonisée par des insectes endormis mais je m'efforçai de ne pas y penser. J'entendis alors comme des craquements secs et je me demandai si ce n'était pas quelque sanglier à la recherche de nourriture alors je me précipitai vers ma bicyclette et parti à toute allure. Je tremblais de tous mes membres et ma mâchoire émettait de temps à autre des claquements brefs. Je roulais au ras des orties et des ronces qui m'éraflaient au passage j'avais ainsi l'impression de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les habitants du lieu. J'essayais de ne pas respirer tant j'étais tétanisé par la trouille. Ruisselant de transpiration, la panique et l'angoisse à creux du ventre ne m'avaient pas quitté. Je stoppai enfin devant la grille de ma maison qui grinça en couinant, je m'aperçu alors que du sang dégoulinait de l'écorchure du genou jusqu'à la cheville, des griffures sur les mollets et de petites cloques de piqûres d'ortie me brûlaient comme du feu sur les cuisses. Quelle frayeur j'ai eue lors de cette traversée dans la nuit de ce petit kilomètre ! Je m'en souviens encore avec une certaine angoisse ancrée au fond de moi.
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Bonjour,Tu pourrais inventer une situation qui met en scène ta phobie du noir...
Exemple, par une belle soirée d'été, j'étais allé rendre visite à mon cousin et on s'était tellement amusés que je n'avais pas vu le temps passer. Quand je décidai de rentrer, la nuit était déjà tombée et ce soir là il n'y avait pas de lune pour éclairer, ne serait-ce qu'un peu, le chemin par lequel je devais rentrer.
Quand j'enfourchai mon vélo, un frisson parcouru mon échine jusqu'en bas du dos, je sentais la fraîcheur de la nuit et je n'avais pas pris de blouson et j'étais vêtu d'un simple short et d'un T-shirt, j'eus la chair de poule. La première partie du trajet était tranquille même si j'avais un peu froid, je me réchauffais au fur et à mesure en pédalant comme un forcené. Quand j'entrai aux abords de la forêt l'ambiance changea.
Du calme, je passai à des bruits plus étranges les uns que les autres. Je sursautai au hululement d'un vieux hibou qui dû lui aussi avoir peur de l'intrus que j'étais dans son monde car il s'envola lourdement en passant devant moi je tombai de vélo sous l'effet de l'émotion, en me relevant je ressentis une terrible douleur au genou. Je ne voyais rien. Mon coeur battait à cent à l'heure. Je restai un instant immobile aux aguets en frottant ma jambe puis à tâtons je m'assis sur une vieille souche toute pourrie fort probablement colonisée par des insectes endormis mais je m'efforçai de ne pas y penser. J'entendis alors comme des craquements secs et je me demandai si ce n'était pas quelque sanglier à la recherche de nourriture alors je me précipitai vers ma bicyclette et parti à toute allure. Je tremblais de tous mes membres et ma mâchoire émettait de temps à autre des claquements brefs. Je roulais au ras des orties et des ronces qui m'éraflaient au passage j'avais ainsi l'impression de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les habitants du lieu. J'essayais de ne pas respirer tant j'étais tétanisé par la trouille.
Ruisselant de transpiration, la panique et l'angoisse à creux du ventre ne m'avaient pas quitté. Je stoppai enfin devant la grille de ma maison qui grinça en couinant, je m'aperçu alors que du sang dégoulinait de l'écorchure du genou jusqu'à la cheville, des griffures sur les mollets et de petites cloques de piqûres d'ortie me brûlaient comme du feu sur les cuisses.
Quelle frayeur j'ai eue lors de cette traversée dans la nuit de ce petit kilomètre ! Je m'en souviens encore avec une certaine angoisse ancrée au fond de moi.