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Freud dit « le moi n'est pas maître dans sa propre maison », que veut dire cette phrase et en quoi cette conception contredit-elle la conception cartésienne de l'être humain ?
Freud dit « le moi n'est pas maître dans sa propre maison », que veut dire cette phrase et en quoi cette conception contredit-elle la conception cartésienne de l'être humain ?
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La phrase "le moi n'est pas maître dans sa propre maison" de Freud fait référence à sa conception de la structure de la psyché humaine. Selon Freud, la psyché humaine est composée de trois parties distinctes : le conscient, le préconscient et l'inconscient.
Le moi est la partie consciente de la psyché humaine, qui est responsable de la perception de soi et de l'interaction avec le monde extérieur. Cependant, le moi n'a pas un contrôle complet sur les autres parties de la psyché, telles que le préconscient et l'inconscient.
Le préconscient se compose de pensées, de souvenirs et de connaissances qui ne sont pas immédiatement accessibles à la conscience, mais qui peuvent être rappelés à la conscience par un effort volontaire. L'inconscient, en revanche, contient des pensées, des souvenirs et des désirs qui sont refoulés et ne sont pas accessibles à la conscience. Ces désirs refoulés peuvent influencer le comportement et les émotions sans que la personne en soit consciente.
La conception cartésienne de l'être humain, en revanche, met l'accent sur la conscience et la rationalité. Selon Descartes, l'esprit est une entité distincte du corps et est capable de contrôler le corps et les émotions. Cette conception considère que l'être humain est capable de contrôler sa propre pensée et son comportement de manière consciente et rationnelle.
La conception de Freud, cependant, suggère que l'être humain est influencé par des forces inconscientes qui ne peuvent pas être contrôlées consciemment. Cette conception met en évidence les limites de la conscience et de la rationalité humaines, ce qui contredit la conception cartésienne de l'être humain comme étant entièrement rationnel et conscient.
Dans sa vision cartésienne de la conscience, Descartes considérait que la conscience humaine était une propriété fondamentale de l'âme, distincte de l'esprit et du corps.
Pour Edmund Husserl et la phénoménologie, « toute conscience est conscience de quelque chose », rappelle Jean-Paul Sartre. Que nous apprend cette thèse, et en quoi représente-t-elle une critique de Descartes?
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