C'était le mardi 20 juin 2014, je rentrais des cours à 16h, comme tout élèves de sixième. Chez moi, ma mère était affalée et en larme sur le canapé; je ne comprenais pas pourquoi, ce n'était pas son genre d'etre comme ça, en général c'était une femme très forte, une femme qui ne se laissait pas faire à cause d'une vie très dure. Je compris alors qu'il y avait un problème.
Ma soeur qui était à coté de ma mère avait l'air vide, comme toujours vu son autisme, mais ce vide était différent, comme s'il exprimait que ma soeur était elle aussi dévasté. Mais sans pour autant le laisser transparaitre, mais après des années à avoir essayé de la comprendre, j'ai compris assez rapidement qu'elle était touchée.
Cela devait faire cinq minutes que j'étais rentrée, et toujours pas un mot n'était sortie d'une de nous trois; j'ai donc demandé "Il s'est passé quoi?". Ma soeur m'a alors répondu "Grand-père est mort", toujours avec un air si détaché, et en utilisant une voix sans expressions de sentiments.
J'ai mis quelque minutes à réaliser. Mon grand-père était tout ce qu'on avait avec ma soeur, ma mère et moi. Il avait élevé seul ma mère suite au décès de ma grand-mère durant son accouchement, et il avait aidé sa fille à nous élevé. Ma mère étant seul, mon père nous ayant abandonné juste apprès avoir appris l'autisme de ma soeur, elle avait énormément souffert de ça. Mais mon grand-père l'a aidé à se relever comme il lui avait toujours appris, et c'est surtout grace à lui qu'on est toutes les trois heureuses actuellement.
Il était tout pour nous, et il était partie suite à une crise cardiaque à seulement 64.
Cette mort a était dévastatrice pour ma mère et moi. Pour ma soeur aussi surement, mais évidemment elle ne montrait rien.
Encore aujourd'hui, on souffre encore de cette absence, mais la blessure laissée par son départ c'est refermée; ce n'est pas pour autant qu'il ne nous manque pas. On a mis longtemps à se remettre de cette mort, mais ce qui m'a le plus marqué, c'était l'état de ma mère les deux premier mois suivant la mort. Une femme que j'avais toujours vu puissante, détruite à ce point; bien que maintenant c'est de l'histoire "ancienneé, les images de cette périodes que j'ai gardé en tete restent tout de meme dévastatrices.
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C'était le mardi 20 juin 2014, je rentrais des cours à 16h, comme tout élèves de sixième. Chez moi, ma mère était affalée et en larme sur le canapé; je ne comprenais pas pourquoi, ce n'était pas son genre d'etre comme ça, en général c'était une femme très forte, une femme qui ne se laissait pas faire à cause d'une vie très dure. Je compris alors qu'il y avait un problème.
Ma soeur qui était à coté de ma mère avait l'air vide, comme toujours vu son autisme, mais ce vide était différent, comme s'il exprimait que ma soeur était elle aussi dévasté. Mais sans pour autant le laisser transparaitre, mais après des années à avoir essayé de la comprendre, j'ai compris assez rapidement qu'elle était touchée.
Cela devait faire cinq minutes que j'étais rentrée, et toujours pas un mot n'était sortie d'une de nous trois; j'ai donc demandé "Il s'est passé quoi?". Ma soeur m'a alors répondu "Grand-père est mort", toujours avec un air si détaché, et en utilisant une voix sans expressions de sentiments.
J'ai mis quelque minutes à réaliser. Mon grand-père était tout ce qu'on avait avec ma soeur, ma mère et moi. Il avait élevé seul ma mère suite au décès de ma grand-mère durant son accouchement, et il avait aidé sa fille à nous élevé. Ma mère étant seul, mon père nous ayant abandonné juste apprès avoir appris l'autisme de ma soeur, elle avait énormément souffert de ça. Mais mon grand-père l'a aidé à se relever comme il lui avait toujours appris, et c'est surtout grace à lui qu'on est toutes les trois heureuses actuellement.
Il était tout pour nous, et il était partie suite à une crise cardiaque à seulement 64.
Cette mort a était dévastatrice pour ma mère et moi. Pour ma soeur aussi surement, mais évidemment elle ne montrait rien.
Encore aujourd'hui, on souffre encore de cette absence, mais la blessure laissée par son départ c'est refermée; ce n'est pas pour autant qu'il ne nous manque pas. On a mis longtemps à se remettre de cette mort, mais ce qui m'a le plus marqué, c'était l'état de ma mère les deux premier mois suivant la mort. Une femme que j'avais toujours vu puissante, détruite à ce point; bien que maintenant c'est de l'histoire "ancienneé, les images de cette périodes que j'ai gardé en tete restent tout de meme dévastatrices.
J'espère que ça t'as plu, bonne journée